Croissance et cadre RH : comment grandir sans s’essouffler ?

Croissance et cadre RH : comment grandir sans s’essouffler ?

Croissance et cadre RH : comment grandir sans s’essouffler ?

Un article rédigé par Vanessa RECULARDadhérente du réseau Mieux Entreprendre et consultante RH pour TPE/PME.

Dans beaucoup d’entreprises, la gestion des ressources humaines repose sur l’improvisation. On recrute quand l’activité explose, on gère les absences comme on peut, on clarifie les rôles au fil de l’eau. Tant que l’entreprise reste petite, ça fonctionne. Mais dès que l’activité s’accélère, ces habitudes atteignent vite leurs limites. Pour grandir sans s’essouffler, un minimum de cadre devient indispensable.

1. Quand la croissance change la donne

Lorsqu’une entreprise double ses effectifs ou se lance sur de nouveaux marchés, tout s’amplifie. Les recrutements se multiplient, les responsabilités se chevauchent, les attentes des collaborateurs augmentent.

Sans repères clairs, la moindre absence désorganise toute l’équipe, un rôle flou se transforme en conflit et une intégration improvisée se traduit par un départ prématuré. Ce qui passait à cinq salariés devient ingérable à quinze.

À ce stade, ce n’est plus seulement le quotidien qui se complique, c’est tout le fonctionnement de l’entreprise qui se rigidifie, faute de règles partagées.

2. L’illusion de la souplesse

On croit gagner en liberté en ne formalisant rien. Mais en réalité, le flou complique tout.

Un congé devient une négociation sans fin. Une absence désorganise toute l’équipe. Un rôle mal défini provoque doublons, tensions, démotivation. Et à chaque fois, c’est le dirigeant qui doit trancher.

Ce qui semblait souple se révèle en fait lourd et chronophage. 

Cette “fausse simplicité” consomme un temps précieux, fragilise la cohésion et brouille l’image de l’entreprise auprès des clients et partenaires. Dans une phase de croissance, elle devient un véritable frein.

3. Structurer sans complexifier

Poser un cadre RH ne signifie pas alourdir son quotidien ni investir dans un logiciel coûteux. C’est au contraire installer des repères simples, indispensables pour accompagner la croissance :

Ces repères simples ne demandent pas de moyens importants mais ils sécurisent l’intégration, réduisent les erreurs, les frictions et renforcent la stabilité de l’équipe.

4. Grandir sans s’essouffler

Structurer ses RH c’est une assurance pour passer les caps de croissance sans disperser son énergie. Une entreprise qui anticipe ces enjeux gagne en efficacité, en attractivité et en crédibilité.

En résumé, une entreprise peut croître un temps dans l’improvisation mais pour bâtir durablement, un minimum de cadre RH est essentiel, quelle que soit sa taille. C’est ce qui transforme la croissance en véritable levier de développement.

À propos de l’autrice

Vanessa Reculard accompagne les dirigeant·es de TPE/PME à structurer leurs RH sans perdre ce qui fait leur force : proximité, authenticité et agilité.
Consultante RH indépendante et DRH à temps partagé, avec plus de 20 ans d’expérience, elle intervient sur le cycle complet : attirer, recruter, intégrer, fidéliser. Ses pratiques, reconnues par plusieurs trophées RSE, défendent une vision des RH simples, efficaces et accessibles.

De la transparence à la confiance : pourquoi digitaliser le pilotage de vos services ?

De la transparence à la confiance : pourquoi digitaliser le pilotage de vos services ?

De la transparence à la confiance : pourquoi digitaliser le pilotage de vos services ?

Un article rédigé par Sabrina DAOUDENE du groupe Essi Propretéadhérent du réseau Mieux Entreprendre.

Dans un contexte où les entreprises doivent optimiser leurs ressources tout en renforçant la transparence avec leurs partenaires, le suivi et le pilotage des prestations sont devenus des enjeux stratégiques. Qu’il s’agisse de services informatiques, logistiques, maintenance ou propreté, les dirigeants veulent aujourd’hui pouvoir répondre à une question simple : « Que fait concrètement mon prestataire, et avec quels résultats ? »

La digitalisation apporte une réponse claire à cette attente. En centralisant les données, en facilitant la communication et en offrant des indicateurs fiables, elle transforme la relation client-prestataire.

1. La digitalisation : rendre visible ce qui était invisible

Traditionnellement, le suivi d’une prestation reposait sur des échanges ponctuels, des tableaux Excel ou des réunions de suivi. Résultat : peu de réactivité, des informations fragmentées et une difficulté à évaluer la qualité réelle des services rendus.

La digitalisation change la donne. Grâce à des plateformes en ligne et des applications mobiles, les clients disposent désormais d’un accès en temps réel aux informations clés :

 Chez ESSI, nous développons depuis 2001 la GNAO (Gestion de Nettoyage Assistée par Ordinateur). Cet outil centralise toutes les données de prestation dans une interface client unique. Résultats de contrôles qualité, suivi des demandes, réalisation des travaux périodiques : tout est accessible d’un coup d’œil. Nous envoyons aussi un relevé d’activité qui retrace toute l’activité dans un PDF que le client reçoit par mail.

2. Des échanges simplifiés et réactifs

La qualité d’une relation avec un fournisseur repose aussi sur la fluidité de la communication. La digitalisation permet d’instaurer un dialogue plus direct, rapide et documenté. Fini les pertes d’informations ou les délais liés à des chaînes hiérarchiques trop longues : un besoin ou un incident peut être remonté immédiatement, et traité sans délai.

 Chez ESSI, nous avons choisi un outil simple et universel : le QR code.

Résultat : un service ajusté “à l’usage”, une réactivité renforcée et une amélioration continue de la prestation.

3. Des données utiles pour les objectifs RSE

Au-delà du confort et de la transparence, la digitalisation ouvre une nouvelle perspective : mesurer l’impact environnemental des prestations. De plus en plus d’entreprises souhaitent s’appuyer sur des données fiables pour piloter leur démarche RSE et communiquer auprès de leurs parties prenantes.

Chez ESSI, nous avons intégré dans nos outils digitaux la possibilité de générer des bilans environnementaux et bilans carbone par chantier. Cela permet à nos clients de connaître précisément l’impact de leurs prestations de nettoyage (consommations, déplacements, émissions) et d’identifier des leviers de réduction. Un appui concret pour renforcer leur stratégie RSE.

4. Des bénéfices partagés par tous

La digitalisation du pilotage des prestations crée de la valeur à chaque niveau.

Pour le client, elle apporte une transparence totale : l’accès en temps réel aux informations et aux bilans simplifie le suivi et permet de mieux maîtriser les coûts.

Pour le prestataire, c’est un outil d’organisation et de crédibilité : en s’appuyant sur des données objectives, il peut ajuster ses interventions, innover et renforcer la relation de confiance avec ses partenaires.

La digitalisation n’est pas un simple gadget : c’est un outil stratégique pour piloter les prestations et renforcer la confiance entre entreprises et prestataires. Elle permet de passer d’une relation basée sur la perception à une relation basée sur des faits mesurables, utiles pour la performance.

Chez ESSI, nous avons choisi de faire de la digitalisation un levier d’innovation. La GNAO, nos QR codes ou encore nos reporting environnementaux ne sont que quelques exemples parmi d’autres. L’ensemble de nos actions s’appuie sur notre ERP interne, un outil en constante évolution qui centralise et structure toutes nos solutions digitales. Notre conviction est claire : la propreté n’est pas seulement un service, c’est une prestation pilotée, transparente et durable, au service de nos clients et de leurs enjeux.

Le coaching professionnel au service des entreprises et des entrepreneurs

Le coaching professionnel au service des entreprises et des entrepreneurs

Le coaching professionnel au service des entreprises et des entrepreneurs

Un article rédigé par Jean-Philippe Louvel, adhérent du réseau Mieux Entreprendre et coach professionnel et formateur chez Unicité Coaching.

Comme on le dit dans le sport, « le plus difficile n’est pas de devenir champion du monde, mais de le rester ». Dans le monde de l’entreprise, c’est exactement la même chose. Comment bâtir une organisation performante et, surtout, comment maintenir cette performance dans la durée ?
Pour accompagner les entreprises dans ce défi, plusieurs dispositifs existent : formations pour développer de nouvelles compétences, missions de conseil et d’audit pour analyser et améliorer les processus… Mais parmi ces approches, le coaching professionnel occupe une place singulière.
Ici, je vais me concentrer sur le coaching en entreprise. (Le coaching de vie personnelle, qui relève d’une autre démarche, n’est pas abordé dans cet article.)

1. Le coaching et le travail

En entreprise, le coaching professionnel s’adresse aux dirigeants, managers, salariés et entrepreneurs qui souhaitent développer leur potentiel et optimiser leurs performances.
Travailler ne consiste pas uniquement à mobiliser ses compétences. Être performant suppose aussi d’impliquer sa personnalité, ses talents propres, sa singularité. Pour un même métier, aucune personne ne travaillera de la même façon : c’est ce qui différencie l’humain de la machine.
Le coaching met précisément l’accent sur cette singularité comme facteur clé de performance.

2. Comment ça marche ?

Le coaching repose sur une relation de confiance et de confidentialité entre un coach et son client. L’objectif : offrir un espace sûr pour que le coaché puisse s’exprimer librement sur ses enjeux, ses difficultés et ses aspirations, afin de co-construire, en partenariat avec son coach, des solutions adaptées.
Dans cet espace d’échange bienveillant et sans jugement, le client peut explorer ce qui l’anime sur les plans intellectuel, relationnel, entrepreneurial mais aussi émotionnel. Le but : révéler le meilleur de soi au service de sa performance professionnelle et de son épanouissement personnel.
Le coach utilise différents outils pour aider ses clients à réfléchir à leur travail… et à la manière dont ils se positionnent dans ce travail. Ce cheminement permet d’aligner les aspirations profondes — parfois inconscientes mais porteuses d’un grand potentiel — avec les actions concrètes du quotidien.

3. Les différents dispositifs

Le coaching professionnel se décline principalement en trois formes :

  1. Le coaching individuel
    Relation en face-à-face entre le coach et son client. Objectif : révéler le potentiel, trouver des solutions adaptées aux enjeux immédiats et développer une posture professionnelle plus alignée. Chez les dirigeants et managers, il s’agit souvent de redonner du sens au travail, de renforcer les compétences relationnelles, d’incarner un leadership authentique et d’équilibrer vie professionnelle et personnelle.
  2. Le coaching d’équipe
    Destiné à une équipe ou un collectif de direction. Objectif : renforcer la cohésion, développer une vision partagée, améliorer la communication et créer des modes de fonctionnement favorisant à la fois la performance collective et la croissance individuelle.
  3. Le coaching d’organisation
    Il concerne les comités exécutifs, les comités de direction ou l’entreprise dans son ensemble. Objectif : concevoir de nouveaux processus organisationnels, développer des styles managériaux plus facilitateurs et incarner une culture d’entreprise en cohérence avec son état d’esprit.

4. Quels bénéfices attendre ?

Les bénéfices du coaching sont très positifs :

Le coaching agit comme un levier systémique : il transforme non seulement la personne accompagnée, mais aussi, par ricochet, son environnement professionnel et l’ensemble de l’organisation. Ainsi, on passe d’une logique de silo et de rivalité à une dynamique d’alliance et de coopération. Résultat : une performance renouvelée, qui nourrit à la fois le plaisir de travailler et la croissance collective.

5. Quelques chiffres

Pour plus de précision, selon une étude menée par l’ICF (Fédération Internationale de Coaching) :

6. Conclusion

Le coaching est un outil puissant pour aider les professionnels à optimiser leurs performances et à trouver des solutions aux difficultés rencontrées dans leur travail.

Le choix du coach est essentiel : il est recommandé de rencontrer plusieurs coachs avant de s’engager, afin d’identifier celui avec lequel la relation de confiance et d’affinité se construit naturellement. C’est ce lien qui donne toute sa force au processus d’accompagnement.

Pour conclure, je citerai Patrick Amar et Pierre Angel :
« Développer votre potentiel et de nouvelles compétences, dans un équilibre entre l’être et le faire, affirmer votre individualité tout en adhérant à une stratégie partagée, le coaching apporte des réponses à cette recherche. »

Jean-Philippe Louvel

Coach professionnel et formateur

Coaching systémique, individuel et collectif, des entreprises et des organisations

Recrutement : Les forces uniques des TPE/PME face aux grands groupes

Recrutement : Les forces uniques des TPE/PME face aux grands groupes

Recrutement : Les forces uniques des TPE/PME face aux grands groupes

Un article rédigé par Vanessa Reculard, adhérente du réseau Mieux Entreprendre et consultante RH pour TPE/PME.

Dans beaucoup de petites et moyennes entreprises (TPE/PME), le recrutement tourne au bras de fer perdu d’avance : impossible de rivaliser avec les salaires, les avantages ou la notoriété des grands groupes.

Et pourtant, c’est précisément en cessant de vouloir rivaliser que les TPE/PME trouvent leur avantage. Car elles disposent d’atouts uniques : proximité, authenticité, impact direct. Des leviers puissants, à condition d’être assumés et mis en avant.

1. Copier les grands groupes : l’impasse

Première erreur fréquente : calquer sa communication RH sur celle des grandes structures. Promesses génériques, annonces impersonnelles, jargon… Résultat : on attire peu et souvent mal.

Une TPE/PME gagne à jouer franc-jeu : préciser le rôle, montrer l’équipe, décrire le quotidien. Les candidats attendent cette transparence.

2. La clarté, arme secrète des TPE/PME

Inutile de vendre du rêve. Ce qui attire, c’est de savoir exactement ce que le poste implique et comment il s’inscrit dans le projet de l’entreprise. Dire la vérité, même si elle est moins “vendeuse”, attire moins de CV… mais de meilleurs CV. 

Et surtout, des candidats plus engagés, qui savent à quoi s’attendre et qui choisissent l’entreprise en connaissance de cause. Cela réduit les désillusions, limite les départs précoces et favorise une fidélité durable.

3. Les différences qui font la force

Ce que les grands groupes ne peuvent pas offrir, une TPE/PME le propose naturellement :

Ce qui semblait être une faiblesse “moins de moyens, moins de process” devient un atout dès qu’on l’assume.

Et c’est précisément ce qui crée de l’engagement : un collaborateur qui voit son utilité, qui a accès à la décision et dont le travail compte vraiment, reste et s’investit.

4. Miser sur la proximité plutôt que la masse

Une TPE/PME n’a pas besoin d’un flot de candidatures. Le bon profil peut se trouver dans le réseau local : partenaires, écoles du territoire, bouche-à-oreille.

Là où les grands groupes cherchent à industrialiser leurs recrutements, les petites entreprises ont intérêt à miser sur la proximité et les relations directes.

Avec cette approche, les recrutements sont souvent plus rapides, les candidats mieux ancrés dans le territoire et plus adaptés à la culture de l’entreprise. Trois conditions qui favorisent la stabilité et la fidélisation à long terme.

En résumé une TPE/PME n’a pas besoin de battre les grands groupes sur leur terrain. Elle doit au contraire capitaliser sur ses propres forces : clarté, proximité, polyvalence, impact. Des atouts durables, stratégiques et séduisants pour des candidats en quête de sens et d’authenticité.

À propos de l’autrice

Vanessa Reculard accompagne les dirigeant·es de TPE/PME à structurer leurs RH sans perdre ce qui fait leur force : proximité, authenticité et agilité.
Consultante RH indépendante et DRH à temps partagé, avec plus de 20 ans d’expérience, elle intervient sur le cycle complet : attirer, recruter, intégrer, fidéliser. Ses pratiques, reconnues par plusieurs trophées RSE, défendent une vision des RH simples, efficaces et accessibles.

Contrat d'énergie

Énergie : comment sécuriser ses contrats en période de volatilité ?

Énergie : comment sécuriser ses contrats en période de volatilité — avec l’impact de l’actualité mondiale et des choix politiques français

Un article rédigé par Pascal Chalot Amalia Energy, adhérent du réseau Mieux Entreprendre et courtier en énergie pour entreprises.

1. Un marché plus calme, mais encore fragile

Depuis le début de l’année 2025, les prix de l’énergie en Europe se sont nettement assagis.

  • Gaz naturel : le TTF évolue actuellement autour de 31–33 €/MWh, un niveau bien inférieur aux pics records atteints en 2022–2023. Cette détente est liée à des importations de GNL robustes, ainsi qu’à une demande mondiale moins soutenue qu’attendu, notamment en Asie.
  • Stocks européens : au cœur de l’été, les réserves de gaz sont déjà remplies à près de 80%, avec un objectif de 90% atteint de manière plus flexible grâce à un assouplissement réglementaire. Concrètement, les États membres peuvent désormais viser ce seuil jusqu’au 1er décembre, ce qui évite une panique estivale et des envolées de prix artificielles.
  • Électricité en France : la disponibilité du parc nucléaire s’est redressée, renforçant la sécurité d’approvisionnement et contribuant à un retour à des prix plus stables.

Ces signaux offrent une fenêtre de tir intéressante pour les entreprises. Mais attention : l’équilibre reste fragile, car le marché demeure sensible à la météo, aux tensions géopolitiques et aux opérations de maintenance industrielles.

2. Les facteurs mondiaux qui influencent vos factures

L’Europe reste fortement exposée aux dynamiques globales, en particulier sur le gaz et le pétrole.

  • Le rôle du GNL : les importations de gaz naturel liquéfié battent des records en Europe, notamment grâce à la baisse de la demande asiatique. L’Europe attire une part croissante des cargaisons, ce qui soulage son approvisionnement.
  • Les États-Unis : après une phase d’incertitude réglementaire, Washington a réaffirmé son soutien aux exportations de GNL. De nouvelles capacités et autorisations confortent leur rôle de fournisseur pivot pour l’Europe.
  • Les risques géopolitiques : les tensions au Moyen-Orient et la vulnérabilité du détroit d’Hormuz rappellent la dépendance des marchés aux grands chokepoints logistiques. Une perturbation majeure aurait un effet immédiat sur le pétrole et, par ricochet, sur le gaz et l’électricité en Europe.

Ce qu’il faut retenir : malgré une situation actuelle relativement stable, le système reste exposé à des chocs exogènes. La stratégie d’achat doit donc intégrer la possibilité de pics ponctuels.

3. Les choix politiques français et européens à intégrer

La politique énergétique française et européenne évolue rapidement, et cela modifie en profondeur la structure des contrats proposés aux entreprises.

  • Fin de l’ARENH : à partir de 2026, le dispositif qui permettait aux fournisseurs alternatifs d’accéder à l’électricité nucléaire historique à prix régulé disparaît. Il sera remplacé par un nouveau cadre nucléaire, basé sur un prix moyen cible autour de 70 €/MWh, avec des mécanismes de partage de revenus. Cela influencera directement les offres à long terme faites aux entreprises.
  • Fin des dispositifs de crise : le bouclier tarifaire et l’amortisseur électricité ont pris fin début 2025, réexposant les PME et ETI aux prix de marché.
  • Retour des accises : depuis février 2025, les taxes énergétiques (accises) sont revenues à leurs niveaux normaux, impactant directement le coût complet de la facture des entreprises.
  • Ouverture de capacités hydrauliques : EDF a dû mettre à disposition environ 6 GW de capacités hydrauliques à des tiers, augmentant la concurrence et la flexibilité du marché.
  • Réforme européenne du marché de l’électricité : elle consacre le rôle des contrats de long terme comme les PPA (Power Purchase Agreements) et les CfD (Contracts for Difference), tout en renforçant les mécanismes de capacité. Pour les entreprises, cela signifie davantage d’options pour sécuriser une partie de leur facture dans la durée.

4. Quand acheter ? Composer avec la saisonnalité et les règles de stockage

Les nouvelles règles européennes de stockage modifient la saisonnalité traditionnelle des marchés du gaz. Au lieu de pics systématiques à la fin du printemps et en été, la possibilité d’atteindre les 90 % de stock plus tard dans l’année permet un lissage de la demande et des prix.

Aujourd’hui, avec un gaz autour de 31 €/MWh et une électricité annuelle 2026 proche de 60 €/MWh, les conditions d’achat sont attractives. Pour autant, la stratégie la plus sûre reste d’échelonner ses achats dans le temps.

Conseil pratique : sécuriser une première tranche dès maintenant, puis compléter progressivement selon l’évolution du marché et les signaux de court terme (météo, tensions géopolitiques, annonces de production).

5. Les leviers contractuels à ne pas négliger

Pour sécuriser ses contrats dans un contexte encore incertain, plusieurs leviers s’offrent aux entreprises :

  1. Mixer fixe et indexé : une part fixe pour la visibilité budgétaire, une part indexée pour profiter d’éventuelles baisses.
  2. Acheter en tranches : répartir les volumes en plusieurs étapes, afin de lisser la volatilité et limiter le risque de mauvais timing.
  3. Négocier les clauses de volume : tolérances de consommation, pénalités de dépassement, flexibilité sur les jours chômés ou périodes d’arrêt.
  4. Définir des fenêtres de fixation : pour les offres indexées, prévoir des dates ou seuils automatiques de déclenchement.
  5. Explorer les PPA : ces contrats de long terme permettent de stabiliser une partie des coûts et d’améliorer l’empreinte carbone, mais nécessitent un cadrage précis des risques (profil, pénalités, garanties d’origine).
  6. Investir dans l’efficacité énergétique : modernisation des équipements, gestion technique du bâtiment, pilotage des consommations : souvent, le kilowattheure le plus rentable est celui que l’on ne consomme pas.
  7. Mettre en place une gouvernance interne : un comité énergie rassemblant direction financière, achats et exploitation permet de suivre les budgets, l’exposition résiduelle et les opportunités de couverture.

6. Check-list avant de signer

Avant de conclure un contrat, les entreprises doivent vérifier :

7. Ce que cela signifie pour une PME/ETI en 2025

Conclusion

L’année 2025 offre une accalmie bienvenue sur les marchés de l’énergie. Mais cette situation ne doit pas inciter les entreprises à l’attentisme. Les signaux mondiaux, les choix politiques français et européens et la fragilité des équilibres rappellent qu’un choc est toujours possible.

Sécuriser ses contrats, c’est combiner anticipation, diversification et gouvernance interne. C’est aussi transformer l’énergie, longtemps vue comme un simple poste de dépense, en véritable levier stratégique de compétitivité et de résilience.

Un article rédigé par Pascal Chalot Amalia Energy, adhérent du réseau Mieux Entreprendre et courtier en énergie pour entreprises.

Besoin d’accompagnement ?

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Comment une entreprise peut mettre en place une bonne démarche RSE ?

Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne la démarche par laquelle une entreprise intègre, de manière volontaire, les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans ses activités commerciales et dans ses relations avec ses différentes parties prenantes (salariés, clients, fournisseurs, investisseurs, territoires, etc.).

Cadrée par la Commission européenne et la norme internationale ISO 26000, la RSE vise à inscrire l’entreprise dans une logique de développement durable, en conciliant performance économique, respect de l’environnement et progrès social.

Pourquoi une entreprise doit-elle s’engager dans une démarche RSE ?

Face à des enjeux environnementaux, sociaux et économiques toujours plus importants, les entreprises ne peuvent plus se limiter à rechercher le profit. Elles doivent aussi démontrer leur engagement en faveur de l’intérêt général. Elles sont désormais attendues sur leur capacité à contribuer positivement à la société. C’est là qu’intervient la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Mais concrètement, pourquoi une entreprise devrait-elle s’engager dans cette voie ?

Voici les principales raisons :

1. Répondre aux attentes des parties prenantes

Clients, salariés, investisseurs, pouvoirs publics… : toutes ces parties prenantes attendent des entreprises qu’elles agissent de manière responsable. Une entreprise engagée dans une démarche RSE montre qu’elle prend en compte les enjeux sociétaux et environnementaux, ce qui renforce la confiance et la fidélité de ses partenaires.

2. Valoriser son image de marque

La RSE est un véritable levier de différenciation. Une entreprise responsable améliore sa réputation et son attractivité sur le marché. Elle est perçue comme plus éthique, plus humaine, plus moderne. Cette image positive peut devenir un avantage concurrentiel fort, notamment dans des secteurs où la confiance est essentielle.

3. Attirer et fidéliser les talents

Les nouvelles générations de salariés – en particulier les milléniaux et la génération Z – sont de plus en plus sensibles aux valeurs des entreprises. Ils cherchent à donner du sens à leur travail. Une politique RSE bien construite favorise l’engagement des collaborateurs, réduit le turnover et renforce le sentiment d’appartenance.

4. Réduire les risques

S’engager dans une démarche RSE permet à l’entreprise d’anticiper et de limiter certains risques : juridiques, environnementaux, sociaux ou réputationnels. En agissant de manière proactive, elle se met en conformité avec les réglementations, évite les scandales et préserve sa stabilité.

5. Innover de manière durable

La RSE stimule l’innovation. En intégrant les enjeux de durabilité dès la conception des produits ou services, l’entreprise développe des solutions plus efficaces, plus responsables et souvent mieux adaptées aux besoins émergents. Elle peut ainsi conquérir de nouveaux marchés et répondre aux attentes d’une clientèle en quête de sens.

6. Améliorer sa performance économique

Contrairement à une idée reçue, la RSE ne freine pas la rentabilité, bien au contraire. En optimisant l’utilisation des ressources, en réduisant les gaspillages et en améliorant les conditions de travail, elle contribue à une meilleure efficacité globale de l’entreprise. Sur le long terme, la performance économique et la performance responsable vont de pair.

Comment mettre en place une bonne démarche RSE

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un élément clé de la stratégie d’entreprise. Pour l’intégrer efficacement, plusieurs démarches et outils sont à votre disposition.

Faire appel à la CCI : un soutien pour structurer votre démarche RSE

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) jouent un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises, grâce à leur connaissance approfondie des réalités économiques locales. Présentes sur plusieurs territoires, il est essentiel de faire appel à la CCI de votre région pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et adapté à votre environnement spécifique.

Si vous êtes par exemple basé à Saint-Ouen, il sera important de consulter la CCI de la Seine-Saint-Denis pour obtenir des conseils et des outils adaptés à vos besoins et à ceux du territoire.

L’accompagnement proposé par les CCI inclut :

  • Diagnostic RSE : Évaluation de vos pratiques actuelles pour identifier les axes d’amélioration.
  • Définition des priorités d’action : Aide à la définition des domaines prioritaires pour votre entreprise.
  • Conseils méthodologiques : Support pour élaborer un plan d’action adapté.
  • Ateliers collaboratifs : Séances pour sensibiliser et impliquer vos équipes.
  • Outils de suivi : Instruments pour évaluer l’impact et ajuster les actions en cours.

Utilisez le portail RSE

Le Portail RSE est une plateforme publique portée par l’Incubateur des Services Numériques de l’État, conçue pour accompagner les entreprises, notamment les TPE et PME, dans leur démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Son objectif est de centraliser des ressources fiables, pratiques et gratuites pour comprendre, évaluer et améliorer les pratiques RSE, autour de thématiques clés telles que l’environnement, le social, la gouvernance ou encore les achats responsables.

Le portail a pour ambition de créer un chemin pour :

  • Informer les entreprises sur les réglementations RSE qui leur sont applicables, via une simulation permettant d’identifier clairement leurs obligations ;
  • Piloter leurs déclarations extra-financières, soit en les remplissant directement sur la plateforme, soit en étant redirigées vers les services compétents ;
  • Faciliter le reporting extra-financier, grâce à des déclarations pré-remplies utilisant les données déjà détenues par l’administration, dans une logique de simplification administrative.

Faire appel à un expert

Il est également essentiel de faire appel à un expert avant de se lancer dans une démarche RSE. Cela permet d’avoir une vision claire des enjeux, de poser les bonnes bases et de structurer une stratégie alignée avec les valeurs et les objectifs de l’entreprise. Besoin d’un coup de pouce pour vous lancer en RSE ? Au sein de notre réseau, nous avons des adhérents experts dans ce domaine que vous pouvez contacter :

Horizon Dana : Une agence de conseil, formation et animation d’ateliers en RSE. Ils accompagnent une variété d’organisations (PME, écoles et institutions) dans la définition et la mise en œuvre d’une démarche RSE performante, en plaçant l’intelligence collective au cœur de leur approche. Sollicitez-votre session stratégique offerte et retrouvez leurs guides RSE sur www.horizon-dana.com

Studio reset : un studio de formation, spécialisé dans la création de formats engageants, immersifs et personnalisés, à destination des décideurs et de leurs équipes pour les accompagner dans l’intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans leur stratégie et leurs pratiques. 

Odyssée du Colibri : Odyssée du Colibri accompagne les professionnels du chiffre (experts comptables, commissaires aux comptes) et les entreprises (direction financière, dirigeants) dans l’intégration de la durabilité en lien avec le métier, dans le but de développer des offres et de relier performance financière et extra-financière. En proposant des conseils stratégiques, des formations et du coaching, Odyssée du Colibri développe une approche collaborative pour faire évoluer les pratiques et donner du sens à l’action.

Consulter la Plateforme RSE de France Stratégie

La Plateforme RSE est un espace national de dialogue multi-acteurs et de construction collective de propositions, placé sous l’égide de France Stratégie.
Elle a pour vocation de promouvoir la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à la fois :

  • Par l’appui aux politiques publiques en matière de développement durable et de responsabilité,
  • Et par le soutien aux initiatives volontaires portées par les acteurs économiques, sociaux et associatifs.

La plateforme joue également un rôle clé dans :

  • La valorisation des pratiques exemplaires,
  • La concertation entre parties prenantes, en amont ou en accompagnement des négociations de normes internationales liées à la RSE.
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Internationaliser son entreprise sans exploser son budget ?

S’implanter à l’international représente une opportunité de croissance significative, mais une expansion mal préparée peut entraîner des difficultés financières. Il est donc important d’adopter une approche stratégique et progressive pour optimiser les chances de succès tout en maîtrisant son budget.

1- Tester un marché avant un investissement

Une erreur fréquente est de vouloir s’implanter trop rapidement à l’étranger, sans d’abord évaluer l’intérêt du marché cible. Une expansion rapide peut engendrer des coûts élevés et une rentabilité faible. Il est préférable de tester la demande et l’accueil de son offre sur un marché donné avant d’engager des dépenses importantes. Les plateformes en ligne peuvent être utiles pour sonder un marché étranger avec un investissement initial limité. Des campagnes publicitaires ciblées sur des zones géographiques spécifiques via des outils comme Facebook Ads ou Google Ads constituent également un moyen efficace de mesurer l’intérêt d’un marché. Si les résultats sont positifs, l’entreprise peut ensuite adapter son offre et investir progressivement dans une présence plus structurée.

2- Optimiser la logistique pour diminuer les coûts

Les frais de transport et de douane peuvent freiner une stratégie d’internationalisation. Une mauvaise gestion logistique peut rendre un produit non compétitif en raison des surcoûts. Il est donc essentiel d’optimiser sa chaîne d’approvisionnement et de choisir les solutions les plus adaptées à chaque marché. L’ouverture d’entrepôts stratégiques, le dropshipping ou la production locale sont des alternatives à considérer pour réduire les coûts et améliorer la réactivité.

3- Souscrire une assurance-crédit pour l’exportation

Une assurance-crédit pour l’exportation, aussi appelée assurance-crédit à l’exportation, est un type d’assurance qui protège les exportateurs contre le risque de non-paiement par leurs clients étrangers. Cela peut inclure des situations où l’acheteur à l’étranger ne peut pas payer en raison d’une insolvabilité, d’une faillite ou d’autres difficultés financières.

Cette assurance permet aux exportateurs de sécuriser leurs transactions commerciales internationales en garantissant qu’ils seront payés pour les biens ou les services qu’ils fournissent à l’étranger. Elle peut être particulièrement utile dans les environnements économiques et politiques incertains, où les risques de crédit sont plus élevés.

La Bpifrance offre une assurance aux entrepreneurs franciliens en leur proposant une assurance export. L’objectif est d’aider les entreprises françaises en facilitant leur capacité d’exportation et en améliorant l’attractivité de leurs offres auprès de leurs clients étrangers. Cette offre est composée d’un panel de solutions qui vise à soutenir la prospection des marchés étrangers, à faciliter l’émission de cautions et l’octroi de préfinancements par les banques, à sécuriser les exportations et les investissements à l’étranger, à rendre compétitifs les financements offerts aux clients étrangers, et à protéger contre les fluctuations des devises.

Nous vous invitons à visiter le site internet de Bpifrance pour avoir plus d’informations sur les modalités et les conditions de cette offre.

4- Renforcer son image de marque pour faciliter l’expansion

Une entreprise avec une identité forte et claire dans son pays d’origine aura plus de facilité à s’imposer à l’étranger. Il est donc important de travailler son branding et vraiment, de s’assurer que son message est compréhensible et attractif au-delà des frontières avant toute expansion.

Pour construire une image de marque, vous pouvez donc faire appel à des experts qui vous aideront avec une bonne stratégie afin de renforcer votre image de marque. Au sein de notre réseau de chefs d’entreprise, vous pouvez contacter nos adhérents qui sont experts dans ce domaine :

  • Widoo Studio : une agence de communication visuelle, Widoo déploie son expertise créative à travers toute la France. Reconnue pour son approche innovante et personnalisée, l’agence s’est imposée comme un acteur clé dans l’univers de la communication visuelle. Elle met en lumière les marques et leurs messages avec audace et originalité.
  • Daïam : une agence stratégique et créative dédiée aux marques, Daïam accompagne les entreprises dans la définition de leur brand stratégie, la création de brand content et la mise en œuvre d’expériences de marque engageantes (brand expérience). À l’écoute des enjeux de chaque entreprise, elle conçoit des stratégies sur mesure qui révèlent tout le potentiel des marques.

5- Trouver un accompagnement pour le développement international

Si vous souhaitez développer votre entreprise à l’international, il est important de bien s’entourer. De nombreuses structures peuvent vous accompagner dans cette aventure et vous aider à faire les bons choix pour réussir à l’étranger :

  • Business France : C’est un organisme public chargé du développement international des entreprises françaises. Il aide les entreprises dans leurs démarches et leur propose un accompagnement adapté à leurs besoins. Il peut également accorder des aides financières.
  • Bpifrance : Bpifrance est une banque publique d’investissement qui accompagne les entreprises dans leurs opportunités de business, y compris à l’international. Elle propose un ensemble de solutions sur mesure au service des projets d’exportation, telles que des assurances, des financements ou divers accompagnements.
  • Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) : Elle propose aux entreprises de les aider à mieux comprendre les démarches et notions liées à l’export. Elle conseille l’entrepreneur et l’assiste dans la gestion de ses déclarations douanières.

6 – Découvrez les aides dont vous pouvez bénéficier à l’export.

Les aides à l’export sont là pour aider les entreprises à se développer à l’international en leur proposant des solutions adaptées à leurs besoins et à leurs marchés cibles, sous diverses formes.

Le prêt croissance internationale

Le prêt Croissance International de Bpifrance accompagne les PME et ETI dans leur expansion à l’international.

Il permet de financer les investissements liés au développement de leur activité à l’étranger ou à la création d’implantations à l’international.

A qui s’adresse le dispositif ?

Sont concernées par ce dispositif les entreprises indépendantes, de type PME ou ETI, qui mettent en place un projet structuré de développement à l’international, que ce soit pour conquérir de nouveaux marchés ou pour s’implanter à l’étranger.

 En ce qui concerne les PME, plusieurs caractéristiques doivent être réunies pour qu’elles soient éligibles : 

  • L’entreprise doit compter moins de 250 salariés ; 
  • Elle doit réaliser un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros ; 
  • Le capital de la PME doit être détenu à au moins 75 % par des personnes physiques.

Le montant du prêt varie entre 30 000 et 5 millions d’euros, en fonction des fonds propres de l’entreprise. Il est remboursable sur 7 ans, avec la possibilité de différer les premiers remboursements pendant 3 ans. Aucune garantie réelle n’est exigée, ni de l’emprunteur, ni du dirigeant, ni d’une éventuelle société holding. Une retenue de garantie de 5 % est toutefois appliquée.

L’assurance prospection

Bpifrance propose aussi une assurance prospection pour aider les entreprises à limiter les risques financiers liés à la conquête de nouveaux marchés à l’international.

Cette assurance couvre jusqu’à 65 % des dépenses engagées pour la prospection, comme les frais de déplacement, d’hébergement ou la participation à des salons professionnels.

Elle s’adresse à toutes les entreprises françaises, quel que soit leur secteur, tant que leur chiffre d’affaires ne dépasse pas 500 millions d’euros. En cas d’échec commercial, seules 35 % des dépenses engagées restent à la charge de l’entreprise.

Le crédit d’impôt export

Le crédit d’impôt export est un avantage fiscal qui permet aux PME françaises de récupérer 50 % de leurs dépenses liées à la prospection de nouveaux marchés internationaux, dans la limite de 40 000 € par an.

Ce dispositif s’adresse uniquement aux entreprises de moins de 250 salariés, avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions d’euros. Parmi les dépenses éligibles figurent les frais de déplacement à l’étranger, les coûts liés aux VIE, la participation à des foires et salons, ainsi que les actions de promotion à l’international.

7- Faire une mission à l’international avec le ME – MExCHANGE.

Le programme MExchange, initié par Mieux Entreprendre, est conçu pour offrir aux entrepreneurs des opportunités de croissance à l’international via un voyage d’affaires en Amérique du nord et en Afrique de l’ouest, comprenant des rencontres clés et des rendez-vous stratégiques pour leur projet de développement. 

Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur le programme et les modalités de participation, n’hésitez pas à nous contacter.

Mail : smonjoin@mieuxentreprendre.fr

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6 conseils pour faire parler de son entreprise dans les médias

Faire parler de son entreprise dans les médias peut être un levier puissant pour accroître sa visibilité et sa crédibilité. Voici cinq conseils stratégiques pour réussir cette démarche :

1 – Établir une stratégie média ciblée

Avant de contacter les médias, il est essentiel de définir clairement vos objectifs (accroître la notoriété, renforcer la crédibilité, générer du trafic web, soutenir un lancement, etc.) et d’identifier votre public cible (les lecteurs, auditeurs ou spectateurs des médias que vous visez). Déterminez les 2 à 3 messages clés que vous souhaitez que les journalistes et leur audience retiennent de votre entreprise. Ensuite, identifiez les angles d’attaque les plus pertinents et intéressants pour les médias (innovation, impact social, histoire unique, expertise, etc.). Une stratégie bien définie garantit que vos efforts seront ciblés et pertinents.

2- Choisir les bons médias à contacter

Le plus important est de ne pas contacter tous les médias, mais les bons médias. Effectuez une recherche approfondie par secteur d’activité, type de publication (spécialisée, grand public), audience et format (presse écrite, web, radio, TV, podcasts). Prenez le temps de lire, écouter ou regarder leurs productions pour comprendre leur style et les types d’histoires qu’ils couvrent. Créez une liste de contacts médias ciblée, en identifiant les journalistes pertinents et leurs coordonnées.

Par exemple, si votre entreprise de mode est située à Saint-Ouen-Sur-Seine et que vous souhaitez améliorer sa visibilité, il est conseillé dans un premier temps de contacter la presse locale comme :

·         Saint-Ouen l’Officiel :  SO Saint-Ouen, le magazine de la ville. Il est un bon moyen de toucher les habitants de la ville

·         Des blogs et sites web locaux : Cherchez des blogs ou des sites d’information qui parlent de Saint-Ouen ou de sujets liés à la mode dans la région parisienne comme jamais vulgaire .

 N’oubliez pas d’adapter votre message à chaque média pour maximiser vos chances d’attirer leur attention.

3- Rédiger un communiqué de presse

Le communiqué de presse reste un outil utile pour informer les médias d’une actualité (lancement, événement, partenariat, changement de direction, etc.). Il doit être structuré, factuel et adapté au média ciblé. Mettez en avant les informations clés, les enjeux, les bénéfices pour le public et, si possible, illustrez par des chiffres ou des témoignages. Pensez à intégrer une citation du dirigeant ou d’un partenaire pour donner un angle humain. Un bon communiqué facilite le travail des journalistes et augmente les chances d’être relayé.

4– vous faire accompagner par un expert

Et si vous souhaitez vous faire accompagner, vous pouvez faire appel à un (e) attaché(e) de presse pour vous accompagner dans cette démarche. Ces professionnels connaissent les bons contacts, les bons formats et savent comment valoriser votre message auprès des médias.

Au sein de notre réseau, nous avons une adhérente qui peut vous aider dans cette démarche :

Réplique :  Une agence de relations presse fondée par Isabelle Laville spécialisée en Relations Presse | Print, Web & TV-Radio. Depuis plus de 20 ans, elle accompagne des entreprises, organisations professionnelles et associations pour bâtir, développer et maîtriser leur réputation. De plus, elle travaille avec des partenaires freelances sélectionnés pour leur professionnalisme afin d’apporter des réponses de qualité à vos différents besoins. Ils, vous accompagneront dans votre stratégie de communication / marketing, la communication sensible, le contenu éditorial, les réseaux sociaux et le media training . Contact mail : ilaville@replique-com.com

5- Provoquez des opportunités de rencontre

Au-delà des salons professionnels et événements, cherchez à créer le contact avec les journalistes. Vous pouvez organiser des visites de presse de vos locaux, des petits déjeuners ou des webinaires pour présenter votre entreprise et vos actualités. Préparez un pitch concis et percutant pour susciter leur intérêt. Après chaque rencontre, assurez un suivi en envoyant des informations complémentaires ou en remerciant le journaliste. L’objectif est de développer des relations à long terme basées sur la confiance et l’échange d’informations.

6- Devenez une référence pour les journalistes

Puisque l’information évolue constamment, il est nécessaire de rester attentif aux événements récents et de construire un récit captivant. Les entreprises tournées vers l’international, les innovations technologiques et les évolutions des habitudes de consommation représentent des thèmes qui suscitent l’intérêt des journalistes. Ils apprécient particulièrement les entretiens avec des dirigeants proposant des solutions novatrices ou les témoignages de leurs clients.

Cette approche permet d’offrir une perspective nouvelle et d’enrichir le contenu médiatique. Les médias sont en quête de sujets actuels, de données chiffrées et d’analyses. Une entreprise peut ainsi se présenter comme une référence dans son secteur auprès des journalistes influents. Cette stratégie peut même mener à des sollicitations ultérieures de la part d’autres professionnels de la presse en quête d’expertise sur un marché spécifique.

7 – Innovez pour séduire les journalistes lors de vos événements

Pour susciter l’intérêt des journalistes, une entreprise gagnera à se démarquer par son originalité et à proposer des expériences, telles que des visites d’ateliers ou de boutiques. Bien que les événements presse puissent être efficaces, il devient plus difficile d’attirer les journalistes, car de nombreux professionnels travaillent à distance depuis Paris ou sont basés en région.

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Comment mieux préparer mon entreprise à la vente ?

La décision de vendre une entreprise est souvent l’une des plus importantes dans la vie d’un entrepreneur. Que ce soit pour découvrir de nouvelles opportunités, prendre sa retraite ou simplement changer de cap, la vente d’une entreprise nécessite une préparation minutieuse et stratégique. Pour maximiser la valeur de votre entreprise et faciliter le processus de vente, il est essentiel de prendre des mesures préparatoires clés. Découvrez dans cet article toutes les étapes essentielles pour réussir la vente de son entreprise.

1 – Se préparer longtemps à l’avance

Les entrepreneures souvent se précipitent, mais une erreur majeure serait de vendre sans préparation adéquate. Pour réussir dans la vente d’une entreprise, il est important d’anticiper. Cela implique de prendre le temps de bien préparer la cession afin de maximiser la valorisation de la société et obtenir le meilleur prix possible. Pendant cette période, il est essentiel de se poser plusieurs questions :

  •  Pourquoi je veux vendre ?
  • Quelles sont mes plans après la vente ?
  • Quel est le moment optimal pour vendre ?
  • Quel type d’acheteur cibler ?
  • Ai-je identifié des potentiels repreneurs ?
  •  Quelles sont les options fiscales disponibles ?

2 – Faire un diagnostic interne et externe

C’est également le moment de réaliser des diagnostics approfondis pour pouvoir négocier efficacement. Ce diagnostic vous permettra de mettre en avant les points forts de votre entreprise et d’identifier ses points faibles. Il doit donc être le plus complet possible et couvrir l’ensemble des domaines de l’entreprise. :

  • Le diagnostic de l’activité 
  • Le diagnostic financier et comptable 
  • Le diagnostic des moyens 
  • Le diagnostic réglementaire et juridique

3 – Trouver un repreneur pour la reprise

Le succès de la vente d’une entreprise repose fortement sur le choix du bon repreneur. Il faut donc le chercher au bon endroit.

Il existe plusieurs moyens de trouver la bonne personne pour la reprise d’entreprise, notamment :

  • Les réseaux personnels : amis, membres de la famille, sous-traitants, salariés, clients fournisseurs, concurrents, donneurs d’ordre etc…
  • Les organismes spécialisés : chambres de commerce et chambres des métiers.
  • Les réseaux de mise en relation entre cédants et repreneurs.
  • Les sites internet spécialisés : adéquats si l’entreprise peut être délocalisée facilement.

Évaluer le coût de son entreprise

Après avoir bien préparé la cession d’entreprise, il est nécessaire d’évaluer le coût de l’entreprise. Il existe quatre méthodes principales pour évaluer son prix de vente : la méthode patrimoniale ; la méthode comparative ; la méthode empirique ; la méthode économique.

Méthode patrimoniale

La méthode patrimoniale consiste à évaluer l’entreprise sur ce qu’elle possède en faisant un état des lieux de ses actifs (corporels, financiers et incorporels) auxquels on va retirer les passifs. Sa valeur est ainsi évaluée par sa situation nette ou capitaux propres incluant le bénéfice non affecté, le capital et les réserves.

Méthode comparative

Ici, l’entreprise est évaluée selon la valeur de ses concurrents. Il s’agit de mettre des barèmes ou un coefficient multiplicateur du chiffre d’affaires de l’entreprise. Par exemple, une boulangerie se vend entre 60% et 110% de son chiffre d’affaires hors taxe. Le prix peut varier en fonction de l’emplacement, des prix de vente d’entreprise pratiqués dans la région et d’autres facteurs.

Méthode empirique

Cette méthode évalue l’entreprise en se basant sur son potentiel futur. Sa valeur est estimée à partir des flux de trésorerie qu’elle pourrait générer sur les 5 à 10 prochaines années.

Méthode économique

Avec cette méthode, on évalue la société en fonction de sa capacité à générer des profits. Elle consiste à analyser différents indicateurs comme le résultat net, le résultat d’exploitation ou encore la marge brute d’autofinancement (MBA).

4 – Quel est le bon moment pour vendre son entreprise ?

Le moment choisi pour vendre une entreprise est important pour réussir. Il est conseillé de considérer les périodes suivantes :

  1. Phase de croissance : Entre 3 et 5 ans après la création de l’entreprise, lorsque le chiffre d’affaires est en progression. C’est le moment où l’entreprise commence à être rentable mais génère encore des revenus modestes, ce qui peut intéresser les acheteurs.
  2. Phase de transmission : Généralement entre la 8ème et la 12ème année de l’entreprise, lorsque celle-ci est toujours rentable mais connaît un développement moins rapide qu’en période de maturité. Les acheteurs peuvent y voir une opportunité d’acquérir l’entreprise à un bon prix.
  3. Avant la période de déclin : L’entreprise affiche encore de bons résultats mais ne croît plus. Elle reste attrayante pour les repreneurs même si elle n’est plus en phase de croissance.

Quelles sont les différents modes juridiques de transmission d’entreprise

Il existe plusieurs modalités pour réaliser cette opération de transmission d’entreprise. Selon votre objectifs et la forme juridique de l’entreprise de votre entreprise, cela peut être la cession du fonds de commerce, la cession du contrôle de la société ou la location-gérance assortie d’une promesse d’achat et de vente.

Cession du fonds de commerce

La cession du contrôle d’une société implique le transfert de la majorité des parts ou des actions, permettant ainsi à l’acheteur de prendre le contrôle de la société. Contrairement à la cession d’un fonds de commerce, où les éléments corporels et incorporels sont transférés, dans la cession du contrôle d’une société, l’acheteur acquiert une influence significative sur la gestion et les décisions de la société . Cela peut inclure le droit de nommer ou de destituer des dirigeants et d’influencer les orientations stratégiques de l’entreprise. Les dettes et les actifs sont généralement évalués lors de la transaction, mais les détails spécifiques peuvent varier selon les termes négociés entre les parties.

Cession progressive

La cession progressive d’une société est un processus où la propriété ou le contrôle de l’entreprise est transféré progressivement sur une période définie. Contrairement à une cession instantanée, où le contrôle change immédiatement de mains, une cession progressive peut se faire par étapes, souvent pour faciliter la transition ou pour répondre à des conditions spécifiques. Cela peut impliquer des transferts graduels de parts ou d’actions, permettant à l’acheteur d’acquérir progressivement une influence croissante sur la gestion et les décisions stratégiques de la société . Les détails précis de la cession progressive sont généralement définis dans un accord contractuel, incluant les modalités de transfert, les évaluations périodiques et les conditions de performance à atteindre pour chaque étape du processus.

Location-gérance assortie d’une promesse d’achat

La location-géranceest un contrat par lequel le propriétaire d’un fonds de commerce en confie la gestion à un locataire-gérant aux risques et périls de celui-ci, moyennant le paiement d’une redevance de location.
La promesse d’achat et de vente à l’issue du contrat de location gérance doit faire l’objet d’un acte sous seing privé séparé (non soumis à l’enregistrement) de manière à éviter une requalification fiscale de l’opération en cession de fonds de commerce.

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En 2025, quelles nouvelles compétences votre entreprise pourrait-elle acquérir ?

Le monde de l’entrepreneuriat est en constante évolution et les entreprises doivent s’adapter aux tendances du marché afin de rester compétitives et d’atteindre leurs objectifs. Cette adaptation passe notamment par l’acquisition de nouvelles compétences, tant individuelles que collectives. Dans cet article, découvrez les nouvelles compétences que vous devrez intégrer au sein de votre entreprise pour qu’elle soit encore plus productive.

Pourquoi est-il important de développer de nouvelles compétences ?

Une entreprise doit développer de nouvelles compétences pour rester compétitive. Le marché, la technologie et les attentes des clients changent constamment. En apprenant de nouvelles choses, l’entreprise peut améliorer son efficacité, proposer des services innovants et se démarquer de la concurrence. Cela permet aussi de motiver les employés en leur offrant des opportunités de progression. Avec les avancées technologiques comme l’intelligence artificielle, il est important de s’adapter pour ne pas être dépassé.

1. La transformation numérique

On parle de transformation numérique lorsqu’une entreprise intègre des technologies numériques dans l’ensemble de ses opérations. Cette transformation implique l’intégration de technologies et de solutions numériques dans tous les domaines de l’entreprise. L’utilisation de logiciels comme le Cloud Computing permet aux entreprises d’héberger leurs applications et leurs données à distance, offrant ainsi plus de flexibilité et de sécurité.

Quelles sont les avantages de la transformation le numérique ?

L’intégration du numérique présente de nombreux avantages pour une entreprise :

  • Amélioration de l’efficacité : L’automatisation des processus permet de réduire les tâches répétitives et d’optimiser la productivité.
  • Meilleure expérience client : Le digital permet d’offrir des services plus rapides, personnalisés et accessibles à tout moment.
  • Prise de décision optimisée : Grâce à l’analyse des données, les entreprises peuvent mieux comprendre les besoins de leurs clients et ajuster leur stratégie en conséquence.
  • Avantage concurrentiel : Une entreprise qui adopte les technologies numériques peut mieux s’adapter aux évolutions du marché et devancer ses concurrents.

2 – Les compétences en gestion du changement

Les entreprises doivent aussi être capables de s’adapter rapidement aux changements externes comme internes. Cela inclut non seulement des évolutions technologiques, mais aussi des changements dans la culture d’entreprise, la structure organisationnelle ou même la stratégie à long terme.

Gestion des transitions organisationnelles

Les compétences en gestion du changement sont essentielles pour aider une entreprise à évoluer. Cela signifie savoir planifier, expliquer et appliquer les changements tout en limitant les résistances et en impliquant les employés. Les dirigeants et managers doivent comprendre les réactions des équipes et les motiver à s’adapter aux nouvelles évolutions.

Flexibilité et résilience

La résilience devient une compétence importante pour les entreprises qui doivent faire face à des crises imprévues, telles que des pandémies ou des perturbations économiques. Les leaders doivent savoir gérer l’incertitude et accompagner leurs équipes dans la gestion du stress et de l’adversité. La flexibilité dans les processus, les horaires de travail et les modes de collaboration devient également un facteur de succès dans ce contexte.

3 – L’intelligence artificielle

L’IA n’est plus à présenter : elle est devenue incontournable. L’intégrer à votre entreprise, c’est automatiser vos tâches, libérer votre potentiel et booster votre productivité. Il est important de noter que

  • 70% des entreprises utilisent des solutions d’IA pour améliorer leur service client, avec 46% ayant automatisé au moins 50% de leurs interactions clients,
  • 76% des entreprises estiment que la formation à l’IA est essentielle pour rester compétitives, mais seulement 10% des salariés ont reçu une formation à l’IA.

Et 50 % des entreprises utilisant l’IA rapportent une augmentation de 20 % de leur productivité.  

Ces chiffres montrent l’importance de l’intelligence artificielle et à quel point elle a un impact positif sur les entreprises.

4 – Les compétences en data

L’analytique, la gestion des données massives, et la capacité à transformer ces données en informations exploitables sont des compétences clés pour toute entreprise qui souhaite rester compétitive. Les décisions basées sur les données sont désormais la norme. Les managers et dirigeants doivent être formés pour comprendre les données et les utiliser pour prendre des décisions stratégiques. Cela inclut la capacité à travailler avec des outils d’analyse de données, à en interpréter les résultats et à les appliquer dans la stratégie commerciale.

5 – L’intelligence émotionnelle 

À une époque où la collaboration et l’empathie sont des valeurs fortes, l’intelligence émotionnelle prend une place importante dans le monde du travail. Elle se définit comme la capacité à comprendre, gérer et utiliser ses émotions de manière positive pour communiquer efficacement, résoudre des conflits et établir des relations harmonieuses avec ses collègues. L’intégrer dans votre entreprise vous permettra d’améliorer le leadership, renforcer la coopération et favoriser un environnement de travail plus serein et productif.