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Intelligence artificielle et cybersécurité : entre promesses et nouveaux risques

Intelligence artificielle et cybersécurité : entre promesses et nouveaux risques

Un article rédigé par Pierre-Olivier.H et Jean-Philippe.G du groupe Salvia Développement, adhérent de Mieux Entreprendre.

L’intelligence artificielle transforme profondément notre quotidien et le domaine de la cybersécurité est naturellement concerné. Entre promesses de détection avancée, automatisation des tâches et accélération de processus, elle devient à la fois un outil puissant pour la défense et un vecteur de nouveaux risques. En effet, les mécanismes de protection peuvent également être exploités par des attaquants. De plus, les IA elles-mêmes introduisent des illusions de contrôle, de productivité et de maîtrise des données qui peuvent avoir un effet délétère sur la sécurité.

Chez Mieux Entreprendre, nous accompagnons quotidiennement des dirigeants et créateurs d’entreprise dans leur développement. Notre mission est aussi d’aider chacun à comprendre et à s’approprier les outils d’aujourd’hui et l’IA en fait désormais partie intégrante. Car bien utilisée, elle peut devenir un véritable levier de productivité, de créativité et de croissance, sans nécessiter de compétences techniques particulières.


Cet article explore les différentes interactions entre l’IA et la sécurité, mettant en lumière les limites techniques, les dépendances opérationnelles ainsi que les paradoxes sociologiques de l’IA dans notre quotidien.

1. L'IA dans la lutte contre les cybermenaces : arme à double tranchant et boîte noire

L’intelligence artificielle change le paysage de la cybersécurité. Les équipes défensives s’appuient de plus en plus sur des modèles de machine learning capables de détecter des signaux dits faibles, et autrefois invisibles avec les méthodes traditionnelles : corrélations complexes d’événements, comportements anormaux ou encore patterns¹ identifiés dans plusieurs milliers d’attaques antérieures.


Malgré cette avancée significative du côté défensif, une symétrie inquiète : les attaquants font de même ! Les pirates entraînent leurs IA pour améliorer le phishing, adapter des charges malveillantes en temps réel ou encore pour contourner des défenses basées sur les mêmes principes d’apprentissage. Chaque progrès défensif s’accompagne immédiatement d’une intégration dans les pipelines offensifs. L’automatisation crée alors un champ de bataille où la vitesse et l’adaptabilité priment, au détriment du temps d’analyse humaine.


À cela s’ajoute un défaut critique : l’opacité. En effet, ces modèles sont capables d’indiquer qu’une attaque est en cours, parfois même avant son déclenchement actif, mais peinent dans le même temps à dire où, comment et d’où elle provient, car les IA génératives fonctionnent en boîte noire et ne sont pas à ce jour prévues pour expliquer l’enchaînement qui les a amenées à produire un résultat (nous faisons exprès d’éviter le mot « raisonnement », car les IA génératives ne raisonnent pas mais produisent du contenu statistiquement le plus probable). La sécurité devient alors une suite d’actions correctrices déclenchées par une alerte dont la justification reste obscure.
Autrement dit : la défense gagne en rapidité, mais perd en compréhension, ce qui, d’un point de vue cyberdéfense, empêche de comprendre l’attaque pour anticiper la suivante.

2. IA et accès aux données : un contrôle illusoire

Un danger plus subtil émerge : le non-respect des protocoles d’accès traditionnels par l’IA. Contrairement à un système conventionnel, les IA génératives ne se contentent pas d’ouvrir un fichier ou de lire un flux lorsqu’on leur en donne le droit. L’IA utilise sa capacité d’ingestion et d’apprentissage sur l’ensemble des données disponibles en amont. Cette masse de données est nécessaire pour que l’IA « apprenne » le mieux possible, mais a pour défaut que l’utilisation de l’IA, une fois qu’elle a appris, peut éventuellement dévoiler les informations d’apprentissage, y compris celles non explicitement destinées à être divulguées lors de sa mise en œuvre, puisque aucun mécanisme d’autorisation granulaire n’existe alors. L’IA a besoin de tout voir, et elle n’a aucune capacité à distinguer ensuite ce qui relève du secret : elle sait ou elle ne sait pas, mais n’a pas de nuance supplémentaire.

C’est ce qu’a illustré la faille “EchoLeak” : il s’agit d’une vulnérabilité zéro-click dans Microsoft 365 Copilot qui permet, via un simple courriel, d’extraire des données organisationnelles sensibles (fichiers SharePoint, OneDrive, messages Teams, etc.) sans que l’utilisateur cible n’interagisse directement.


L’alerte se situe dans la violation de portée LLM² : le modèle IA utilise des silos de données internes qui sont déjà accessibles ou préchargés dans le contexte organisationnel pour formuler une réponse, même si, dans l’usage courant, les ACL³ ou les permissions utilisateur n’auraient pas permis à l’utilisateur de l’IA d’avoir accès à ces données. L’IA a servi de cheval de Troie, par son manque de discrétion inné sur les données qui lui ont servi à se former.


La seule protection réellement efficace consiste à restreindre strictement dès le départ ce que l’IA peut ingérer via une gouvernance de données rigoureuse, des silos limités, des labels de sensibilité appropriés ainsi que des audits réguliers. Les mesures appliquées après ingestion, comme les MCP⁴, ne suffisent pas à empêcher des fuites potentielles. Mais ceci se fait au prix d’un apprentissage de qualité réduite, car la qualité des réponses augmente avec le volume de données d’apprentissage. A ce jour, il n’existe aucun moyen de dire à l’IA « je te donne cette donnée pour que tu te crées un modèle de raisonnement, mais ne la diffuse pas », tout simplement parce qu’encore une fois, une IA ne raisonne pas mais recrache les données qu’on lui a fournies en construisant une réponse basée sur des statistiques de parcours de vecteurs.

3. Dépendance technologique : quand l'IA devient un point de fragilité

Aujourd’hui, la plupart des organisations peuvent fonctionner sans IA avancée. Mais à mesure que ces outils s’intègrent dans notre quotidien et dans nos différents processus métier, une dépendance opérationnelle peut rapidement se créer.


Dans un contexte géopolitique instable, un fournisseur stratégique est susceptible de subir des pressions d’ordre politique ou économique, pouvant altérer ses conditions d’accès. Une telle situation pourrait engendrer, pour l’organisation dépendante de l’IA, non seulement une perte de ses capacités opérationnelles, mais aussi une partie de son patrimoine cognitif, incluant connaissance et expériences capitalisées.


Il est donc essentiel de prendre en compte la disponibilité de ces outils dans la sûreté de fonctionnement et de maintenir la possibilité d’une continuité opérationnelle basée sur les capacités humaines de production d’information.

4. Fuite de données intellectuelles : le risque d'une IA trop ouverte

Un autre danger, plus humain que technique, réside dans l’usage non contrôlé des IA génératives par les collaborateurs.


Dans un contexte de travail sous pression, il est tentant d’utiliser des outils comme ChatGPT, Copilot ou encore Claude pour accélérer la rédaction d’un code, d’un rapport ou d’une documentation technique. Pourtant, ce réflexe peut conduire à des fuites de propriété intellectuelle majeures.


Les modèles d’IA s’entraînent ou se réajustent parfois sur les données fournies par leurs utilisateurs. Lorsqu’un collaborateur y insère des éléments sensibles comme du code source, de l’architecture réseau, des études de marché ou plus généralement, de la donnée confidentielle, ces contenus peuvent, selon la politique de l’éditeur, être réutilisés pour affiner le modèle.


Dans certains cas, ils peuvent même réapparaître dans les réponses d’autres utilisateurs, comme cela a pu se passer en Corée du Sud en 2024 : des chercheurs avaient soumis à une IA grand public des extraits d’un projet de brevet, que l’outil a ensuite mis en avant à d’autres internautes interrogeant sur le même sujet.


Ce type d’incident illustre parfaitement le risque d’exfiltration involontaire de données confidentielles, échappant à tout contrôle interne.

La prévention passe alors par quatre leviers :
• Sensibiliser les collaborateurs à ne jamais utiliser d’IA publique pour traiter ou reformuler des données sensibles ;
• Encadrer les usages via des politiques claires (Charte IA, PSI⁵, procédure d’allocation de licences, etc.) ;
• Paramétrer les comptes d’IA pour empêcher les modèles d’apprendre sur les données saisies, cette option fonctionne souvent en “opt-out”⁶, activable depuis la console d’administration ou les paramètres de compte individuel ;
• Surveiller les usages et auditer les flux de données sortants, notamment lorsque des connecteurs IA sont intégrés à des outils collaboratifs.


L’IA ne vole pas la donnée, elle la mémorise ; et dans un environnement non maîtrisé, cette mémoire devient un risque de fuite à grande échelle.

Conclusion : entre sécurité, psychologie et sûreté de fonctionnement

L’IA et la sécurité ne doivent pas être traitées comme deux silos distincts. Elles s’influencent mutuellement tout en introduisant de nouveaux risques psychologiques, sociologiques et techniques.


Acquérir de la maturité sur l’IA ne se résume pas à son utilisation, mais nécessite également un sens critique nécessaire pour identifier les contextes où son utilisation pourrait compromettre la sécurité globale, dont les exigences sont en constante évolution. La véritable sécurité dans un monde entouré d’IA reste la maîtrise effective des données et des usages qui en sont faits.

Glossaire

¹ Pattern — Motif récurrent ou modèle de comportement observé dans plusieurs attaques, permettant de détecter des menaces similaires.

² LLM (Large Language Model) — Modèle d’intelligence artificielle de grande taille, utilisé pour générer du texte en fonction de probabilités statistiques.

³ ACL (Access Control List) — Liste de contrôle d’accès définissant les droits des utilisateurs sur une ressource.

⁴ MCP (Model Control Policy) — Ensemble de règles appliquées à une IA après apprentissage pour filtrer ou restreindre ses réponses.

⁵ PSI (Politique de Sécurité de l’Information) — Document qui définit les principes et bonnes pratiques de protection de l’information dans l’entreprise.

⁶ Opt-out — Fonctionnalité activée par défaut que l’utilisateur doit désactiver s’il ne souhaite pas y participer (ex. apprentissage automatique sur les données).

Un article rédigé par Pierre-Olivier.H et Jean-Philippe.G du groupe Salvia Développement, adhérent de Mieux Entreprendre.

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Pourquoi être accompagné fait toute la différence quand on entreprend ?

Pourquoi être accompagné fait toute la différence quand on entreprend ?

Créer son entreprise, c’est un acte de liberté autant qu’un défi. Derrière chaque idée, il y a une ambition, une énergie et une volonté d’impact. Pourtant, entre la stratégie, la gestion, les choix financiers et les imprévus, entreprendre reste un parcours complexe.
C’est précisément dans ces moments que l’accompagnement devient un levier essentiel. Être entouré, conseillé et challengé permet non seulement de gagner du temps, mais surtout d’éviter les erreurs qui peuvent coûter cher à une jeune entreprise.

1. Entreprendre, un parcours exigeant à ne pas faire seul

L’entrepreneuriat est souvent associé à l’autonomie, mais avancer seul peut rapidement devenir un frein.
Les premières étapes : construire son offre, définir son positionnement, trouver ses clients, gérer sa trésorerie, demandent une vision claire et une grande capacité de décision. Sans regard extérieur, l’entrepreneur peut s’isoler, perdre en objectivité et douter de ses choix.

Être accompagné, c’est prendre du recul, bénéficier d’un regard expérimenté et accéder à une écoute bienveillante, capable de mettre en lumière des pistes que l’on ne voit plus soi-même.
C’est aussi rompre la solitude du dirigeant, un aspect souvent sous-estimé, mais déterminant dans la durée.

2. Le mentorat : une relation de confiance

Chez Mieux Entreprendre, le mentorat repose avant tout sur la relation humaine.
Le mentor n’est ni un consultant, ni un formateur : c’est un partenaire de réflexion.
Il aide l’entrepreneur à se poser les bonnes questions, à prioriser ses actions, à confronter ses idées, et à construire une vision plus solide de son projet.

Cette relation repose sur la confiance, l’écoute et la confidentialité.
Le mentor n’impose pas ses choix : il guide, questionne, partage ses expériences et aide à structurer la pensée. C’est cette posture unique qui fait du mentorat un outil à forte valeur ajoutée, à la fois professionnelle et personnelle.

3. Témoignages

Amina KHELILFondatrice de DPhiAlpha, mentorée chez Mieux Entreprendre
« Depuis plusieurs mois, nous avons eu la chance d’être accompagnés par Massimo Cealti dans le cadre du programme Mieux Entreprendre. Nous étions bloqués sur notre stratégie marketing et communication, et son regard extérieur a été décisif pour faire émerger des leviers concrets. À la fois humain, engagé et d’une grande justesse, Massimo nous a aidés à clarifier notre positionnement et à structurer des actions efficaces pour faire connaître DPhiAlpha au grand public. Son implication sincère et son expertise ont vraiment marqué un tournant. Un immense merci à lui et à Mieux Entreprendre pour ce programme précieux. Je tenais sincèrement à vous remercier ! »
Massimo CelatiMentor d’Amina KHELIL chez Mieux Entreprendre
« J'ai eu le privilège d'accompagner l'équipe de DPhiAlpha, dont l'objectif est d'améliorer l'apprentissage des mathématiques chez les collégiens. Mon rôle a été de les aider à développer et choisir les différentes options (et leur ordre temporel) pour la croissance de leur entreprise, de manière holistique. Leur dynamisme est incroyable : ils ont une multitude d'initiatives et accomplissent énormément de choses. […] C'est une expérience enrichissante de les voir progresser et se structurer pour atteindre leur ambition d'aider toujours plus de jeunes. Bravo ! »

Massimo et Amina témoignant lors d’un apéro mentorat.

4. Une relation gagnant-gagnant

Le mentorat n’est pas une relation à sens unique.
S’il offre au mentoré un appui solide pour structurer son projet, il représente aussi pour le mentor une source d’apprentissage et d’inspiration. En accompagnant un entrepreneur, le mentor redécouvre la passion des débuts, la créativité et la capacité d’adaptation propres aux jeunes entreprises. Il s’enrichit de nouveaux regards, de pratiques émergentes, et reste connecté aux évolutions économiques, technologiques et sociétales actuelles.

Le mentorat devient ainsi un échange intergénérationnel, fondé sur la confiance, l’écoute et le respect mutuel entre deux entrepreneurs à des stades différents de leur parcours.  Le mentor apporte son recul et ses conseils, tandis que le mentoré lui offre un regard neuf sur les pratiques et les défis actuels de l’entrepreneuriat.

C’est cette dynamique équilibrée qui fait du mentorat un levier aussi essentiel : chacun y trouve un sens, un apprentissage et une satisfaction profonde à contribuer à la réussite de l’autre.

Conclusion

Réussir seul est possible, mais réussir accompagné est plus durable.
Le mentorat permet de renforcer la solidité du projet, la confiance du dirigeant et le sens de sa démarche. C’est une expérience de partage mutuel, où chacun apprend de l’autre.

Chez Mieux Entreprendre, nous croyons profondément que l’avenir de l’entrepreneuriat repose sur cette alliance entre expérience, accompagnement et transmission. Parce qu’entreprendre, ce n’est pas seulement créer une entreprise : c’est aussi apprendre et progresser ensemble.

5 façons d’utiliser l’IA dans votre entreprise (sans être expert)

5 façons d’utiliser l’IA dans votre entreprise (sans être expert)

5 façons d’utiliser l’IA dans votre entreprise (sans être expert)

L’intelligence artificielle n’est plus un concept réservé aux grandes entreprises technologiques. En quelques mois, elle s’est imposée comme un outil accessible à tous : dirigeants, indépendants, porteurs de projets ou associations. Pourtant, beaucoup d’entrepreneurs hésitent encore à franchir le pas, faute de temps, de connaissances ou simplement par crainte d’un outil trop complexe.

Chez Mieux Entreprendre, nous accompagnons quotidiennement des dirigeants et créateurs d’entreprise dans leur développement. Notre mission est aussi d’aider chacun à comprendre et à s’approprier les outils d’aujourd’hui et l’IA en fait désormais partie intégrante. Car bien utilisée, elle peut devenir un véritable levier de productivité, de créativité et de croissance, sans nécessiter de compétences techniques particulières.

1. Gagner du temps sur les tâches administratives

L’IA peut automatiser une partie des tâches chronophages comme : rédiger un compte rendu, organiser son planning, classer des documents ou rédiger des mails types.
Des outils comme ChatGPT, Notion AI ou Microsoft Copilot permettent de rédiger, reformuler et synthétiser des textes en quelques secondes. Les assistants intégrés dans les suites bureautiques facilitent également la gestion des documents et la planification.

Résultat : moins de temps perdu, plus d’énergie pour le cœur de votre activité.

2. Trouver des idées et créer du contenu marketing

Trouver des idées de publications, rédiger une newsletter ou concevoir une fiche produit peut prendre des heures. L’intelligence artificielle peut vous aider à créer des textes clairs et percutants en quelques minutes.

Des plateformes comme Canva Magic Write ou Jasper AI aident à générer des visuels, slogans ou textes adaptés à votre ton et à votre public.

Résultat : maintien d’une communication régulière et cohérente, même avec peu de ressources internes.

3. Mieux comprendre vos clients

L’IA peut analyser rapidement des retours clients, enquêtes ou avis en ligne pour dégager des tendances et identifier les points forts ou les axes d’amélioration de votre offre.

Des outils comme MonkeyLearn ou HubSpot AI permettent d’extraire ces données sans compétences en data : un gain de temps considérable pour les petites structures.

Résultat : vous prenez de meilleures décisions, basées sur des faits, pas seulement sur votre ressenti.

4. Améliorer sa relation client

Les chatbots intelligents ne sont plus réservés aux grandes marques. Aujourd’hui, des solutions simples comme Tidio, ManyChat ou Chatbase permettent de mettre en place un assistant virtuel capable de répondre aux questions fréquentes, orienter les clients ou prendre des rendez-vous.

Résultat : permet d’offrir une disponibilité 24 h/24 et 7 j/7, tout en gardant un ton humain et professionnel.

5. Faciliter la prospection commerciale

Certains outils d’IA peuvent aider à identifier des prospects pertinents, rédiger des messages personnalisés ou suivre l’efficacité de vos campagnes. Des solutions comme Apollo.io ou Lemlist AI automatisent une partie de la prospection commerciale tout en maintenant une approche personnalisée.

Résultat : Gain de temps sur la recherche et la qualification des contacts, tout en améliorant le taux de réponse.

6. Ne remplace pas mais complète

L’intelligence artificielle n’a pas vocation à remplacer l’humain, mais à le soulager de certaines contraintes pour qu’il puisse se concentrer sur ce qui fait la richesse d’une entreprise : sa vision, sa créativité, sa relation avec les autres.

Chez Mieux Entreprendre, nous croyons que l’innovation n’a de sens que si elle reste au service de l’humain. C’est pourquoi nous encourageons les entrepreneurs du réseau à explorer ces outils avec curiosité, mais aussi avec discernement : en comprenant leurs limites, leurs biais et leurs implications éthiques.

Conclusion

L’intelligence artificielle ouvre des possibilités immenses, même pour les petites entreprises.Il ne s’agit pas de tout changer du jour au lendemain, mais de tester petit à petit, de comprendre les outils et d’apprendre à s’en servir pour gagner du temps et innover.

Mieux Entreprendre continuera à accompagner cette évolution, pour que chaque entrepreneur puisse avancer avec confiance.

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L’art de networker lors d’un évènement business

L’art de networker lors d’un évènement business

Participer à un évènement de networking, c’est facile. En ressortir avec des contacts utiles (et pas juste des cartes de visite au fond du sac), c’est autre chose.

Le networking, c’est un art simple : celui d’oser aller vers l’autre, avec un objectif clair et une attitude ouverte.

1. Savoir pourquoi l’on vient

Ceux qui savent ce qu’ils cherchent, trouvent plus facilement ce qu’ils ne cherchaient pas.

Avant de sortir vos cartes de visite, demandez-vous : qu’est-ce que je cherche ce soir ?
Un partenaire ? Un client ? Des conseils ? Ou juste élargir mon réseau ?

Venir sans objectif, c’est comme partir en mer sans boussole.
Même un but simple “je veux rencontrer 3 entrepreneurs de secteurs différents” donne du sens à la soirée.

2. Préparer son pitch

Votre carte de visite ne parle pas toute seule.

Préparez une présentation courte et claire de votre activité. Pas besoin de discours, deux phrases suffisent :

Soyez concret, humain et fluide. Votre interlocuteur doit pouvoir vous présenter en une phrase après coup.

3. Oser aller vers les autres

La plupart des gens sont aussi timides que vous.

Le plus difficile, c’est souvent le premier pas. Pourtant, tout le monde est là pour échanger.
Un simple “Bonjour, vous êtes dans quel domaine ?” ouvre souvent la meilleure des conversations.

N’attendez pas d’être abordé, allez-y !

4. Distribuer ses cartes

Une carte de visite, c’est une trace, pas une transaction.

Ne distribuez pas vos cartes comme des flyers. Donnez-les au bon moment, quand l’échange a du sens.

Notez au dos un mot-clé ou un rappel (“parlé de communication”, “rencontré à l’apéro business de Mieux Entreprendre”), cela vous aidera à relancer plus tard et surtout, vous souvenir avec qui vous avez échangé.

5. Assurer le suivi

Un contact non relancé, c’est une opportunité qui s’endort.

Un bon networking ne se joue pas le soir de l’évènement, mais dans les jours qui suivent. Et c’est souvent l’étape la plus oubliée, alors que c’est la plus décisive. 

Montrez votre professionnalisme et votre sincère intérêt pour cette nouvelle opportunité. En plus, cela crée la différence entre “quelqu’un qu’on a croisé” et “quelqu’un qu’on retient”.

6. S’appuyer sur un cadre propice

Le bon contact, c’est souvent celui qu’on n’aurait pas croisé sans un petit coup de pouce.

Un bon réseautage dépend aussi du cadre dans lequel il se déroule.
Dans un environnement bienveillant, les échanges sont plus naturels, plus sincères et souvent plus utiles.

C’est tout l’esprit des évènements business organisés par Mieux Entreprendre.

Et en plus, notre équipe est là pour vous aider à créer les bons liens : n’hésitez pas à venir nous voir pendant les évènements !

Nous pouvons vous orienter vers les profils qui correspondent à vos besoins, et ainsi rendre vos échanges encore plus pertinents.

En résumé

Le réseau, ce n’est pas ce qu’on prend. C’est ce qu’on construit.

Croissance et cadre RH : comment grandir sans s’essouffler ?

Croissance et cadre RH : comment grandir sans s’essouffler ?

Croissance et cadre RH : comment grandir sans s’essouffler ?

Un article rédigé par Vanessa RECULARDadhérente du réseau Mieux Entreprendre et consultante RH pour TPE/PME.

Dans beaucoup d’entreprises, la gestion des ressources humaines repose sur l’improvisation. On recrute quand l’activité explose, on gère les absences comme on peut, on clarifie les rôles au fil de l’eau. Tant que l’entreprise reste petite, ça fonctionne. Mais dès que l’activité s’accélère, ces habitudes atteignent vite leurs limites. Pour grandir sans s’essouffler, un minimum de cadre devient indispensable.

1. Quand la croissance change la donne

Lorsqu’une entreprise double ses effectifs ou se lance sur de nouveaux marchés, tout s’amplifie. Les recrutements se multiplient, les responsabilités se chevauchent, les attentes des collaborateurs augmentent.

Sans repères clairs, la moindre absence désorganise toute l’équipe, un rôle flou se transforme en conflit et une intégration improvisée se traduit par un départ prématuré. Ce qui passait à cinq salariés devient ingérable à quinze.

À ce stade, ce n’est plus seulement le quotidien qui se complique, c’est tout le fonctionnement de l’entreprise qui se rigidifie, faute de règles partagées.

2. L’illusion de la souplesse

On croit gagner en liberté en ne formalisant rien. Mais en réalité, le flou complique tout.

Un congé devient une négociation sans fin. Une absence désorganise toute l’équipe. Un rôle mal défini provoque doublons, tensions, démotivation. Et à chaque fois, c’est le dirigeant qui doit trancher.

Ce qui semblait souple se révèle en fait lourd et chronophage. 

Cette “fausse simplicité” consomme un temps précieux, fragilise la cohésion et brouille l’image de l’entreprise auprès des clients et partenaires. Dans une phase de croissance, elle devient un véritable frein.

3. Structurer sans complexifier

Poser un cadre RH ne signifie pas alourdir son quotidien ni investir dans un logiciel coûteux. C’est au contraire installer des repères simples, indispensables pour accompagner la croissance :

Ces repères simples ne demandent pas de moyens importants mais ils sécurisent l’intégration, réduisent les erreurs, les frictions et renforcent la stabilité de l’équipe.

4. Grandir sans s’essouffler

Structurer ses RH c’est une assurance pour passer les caps de croissance sans disperser son énergie. Une entreprise qui anticipe ces enjeux gagne en efficacité, en attractivité et en crédibilité.

En résumé, une entreprise peut croître un temps dans l’improvisation mais pour bâtir durablement, un minimum de cadre RH est essentiel, quelle que soit sa taille. C’est ce qui transforme la croissance en véritable levier de développement.

À propos de l’autrice

Vanessa Reculard accompagne les dirigeant·es de TPE/PME à structurer leurs RH sans perdre ce qui fait leur force : proximité, authenticité et agilité.
Consultante RH indépendante et DRH à temps partagé, avec plus de 20 ans d’expérience, elle intervient sur le cycle complet : attirer, recruter, intégrer, fidéliser. Ses pratiques, reconnues par plusieurs trophées RSE, défendent une vision des RH simples, efficaces et accessibles.

De la transparence à la confiance : pourquoi digitaliser le pilotage de vos services ?

De la transparence à la confiance : pourquoi digitaliser le pilotage de vos services ?

De la transparence à la confiance : pourquoi digitaliser le pilotage de vos services ?

Un article rédigé par Sabrina DAOUDENE du groupe Essi Propretéadhérent du réseau Mieux Entreprendre.

Dans un contexte où les entreprises doivent optimiser leurs ressources tout en renforçant la transparence avec leurs partenaires, le suivi et le pilotage des prestations sont devenus des enjeux stratégiques. Qu’il s’agisse de services informatiques, logistiques, maintenance ou propreté, les dirigeants veulent aujourd’hui pouvoir répondre à une question simple : « Que fait concrètement mon prestataire, et avec quels résultats ? »

La digitalisation apporte une réponse claire à cette attente. En centralisant les données, en facilitant la communication et en offrant des indicateurs fiables, elle transforme la relation client-prestataire.

1. La digitalisation : rendre visible ce qui était invisible

Traditionnellement, le suivi d’une prestation reposait sur des échanges ponctuels, des tableaux Excel ou des réunions de suivi. Résultat : peu de réactivité, des informations fragmentées et une difficulté à évaluer la qualité réelle des services rendus.

La digitalisation change la donne. Grâce à des plateformes en ligne et des applications mobiles, les clients disposent désormais d’un accès en temps réel aux informations clés :

 Chez ESSI, nous développons depuis 2001 la GNAO (Gestion de Nettoyage Assistée par Ordinateur). Cet outil centralise toutes les données de prestation dans une interface client unique. Résultats de contrôles qualité, suivi des demandes, réalisation des travaux périodiques : tout est accessible d’un coup d’œil. Nous envoyons aussi un relevé d’activité qui retrace toute l’activité dans un PDF que le client reçoit par mail.

2. Des échanges simplifiés et réactifs

La qualité d’une relation avec un fournisseur repose aussi sur la fluidité de la communication. La digitalisation permet d’instaurer un dialogue plus direct, rapide et documenté. Fini les pertes d’informations ou les délais liés à des chaînes hiérarchiques trop longues : un besoin ou un incident peut être remonté immédiatement, et traité sans délai.

 Chez ESSI, nous avons choisi un outil simple et universel : le QR code.

Résultat : un service ajusté “à l’usage”, une réactivité renforcée et une amélioration continue de la prestation.

3. Des données utiles pour les objectifs RSE

Au-delà du confort et de la transparence, la digitalisation ouvre une nouvelle perspective : mesurer l’impact environnemental des prestations. De plus en plus d’entreprises souhaitent s’appuyer sur des données fiables pour piloter leur démarche RSE et communiquer auprès de leurs parties prenantes.

Chez ESSI, nous avons intégré dans nos outils digitaux la possibilité de générer des bilans environnementaux et bilans carbone par chantier. Cela permet à nos clients de connaître précisément l’impact de leurs prestations de nettoyage (consommations, déplacements, émissions) et d’identifier des leviers de réduction. Un appui concret pour renforcer leur stratégie RSE.

4. Des bénéfices partagés par tous

La digitalisation du pilotage des prestations crée de la valeur à chaque niveau.

Pour le client, elle apporte une transparence totale : l’accès en temps réel aux informations et aux bilans simplifie le suivi et permet de mieux maîtriser les coûts.

Pour le prestataire, c’est un outil d’organisation et de crédibilité : en s’appuyant sur des données objectives, il peut ajuster ses interventions, innover et renforcer la relation de confiance avec ses partenaires.

La digitalisation n’est pas un simple gadget : c’est un outil stratégique pour piloter les prestations et renforcer la confiance entre entreprises et prestataires. Elle permet de passer d’une relation basée sur la perception à une relation basée sur des faits mesurables, utiles pour la performance.

Chez ESSI, nous avons choisi de faire de la digitalisation un levier d’innovation. La GNAO, nos QR codes ou encore nos reporting environnementaux ne sont que quelques exemples parmi d’autres. L’ensemble de nos actions s’appuie sur notre ERP interne, un outil en constante évolution qui centralise et structure toutes nos solutions digitales. Notre conviction est claire : la propreté n’est pas seulement un service, c’est une prestation pilotée, transparente et durable, au service de nos clients et de leurs enjeux.

Le coaching professionnel au service des entreprises et des entrepreneurs

Le coaching professionnel au service des entreprises et des entrepreneurs

Le coaching professionnel au service des entreprises et des entrepreneurs

Un article rédigé par Jean-Philippe Louvel, adhérent du réseau Mieux Entreprendre et coach professionnel et formateur chez Unicité Coaching.

Comme on le dit dans le sport, « le plus difficile n’est pas de devenir champion du monde, mais de le rester ». Dans le monde de l’entreprise, c’est exactement la même chose. Comment bâtir une organisation performante et, surtout, comment maintenir cette performance dans la durée ?
Pour accompagner les entreprises dans ce défi, plusieurs dispositifs existent : formations pour développer de nouvelles compétences, missions de conseil et d’audit pour analyser et améliorer les processus… Mais parmi ces approches, le coaching professionnel occupe une place singulière.
Ici, je vais me concentrer sur le coaching en entreprise. (Le coaching de vie personnelle, qui relève d’une autre démarche, n’est pas abordé dans cet article.)

1. Le coaching et le travail

En entreprise, le coaching professionnel s’adresse aux dirigeants, managers, salariés et entrepreneurs qui souhaitent développer leur potentiel et optimiser leurs performances.
Travailler ne consiste pas uniquement à mobiliser ses compétences. Être performant suppose aussi d’impliquer sa personnalité, ses talents propres, sa singularité. Pour un même métier, aucune personne ne travaillera de la même façon : c’est ce qui différencie l’humain de la machine.
Le coaching met précisément l’accent sur cette singularité comme facteur clé de performance.

2. Comment ça marche ?

Le coaching repose sur une relation de confiance et de confidentialité entre un coach et son client. L’objectif : offrir un espace sûr pour que le coaché puisse s’exprimer librement sur ses enjeux, ses difficultés et ses aspirations, afin de co-construire, en partenariat avec son coach, des solutions adaptées.
Dans cet espace d’échange bienveillant et sans jugement, le client peut explorer ce qui l’anime sur les plans intellectuel, relationnel, entrepreneurial mais aussi émotionnel. Le but : révéler le meilleur de soi au service de sa performance professionnelle et de son épanouissement personnel.
Le coach utilise différents outils pour aider ses clients à réfléchir à leur travail… et à la manière dont ils se positionnent dans ce travail. Ce cheminement permet d’aligner les aspirations profondes — parfois inconscientes mais porteuses d’un grand potentiel — avec les actions concrètes du quotidien.

3. Les différents dispositifs

Le coaching professionnel se décline principalement en trois formes :

  1. Le coaching individuel
    Relation en face-à-face entre le coach et son client. Objectif : révéler le potentiel, trouver des solutions adaptées aux enjeux immédiats et développer une posture professionnelle plus alignée. Chez les dirigeants et managers, il s’agit souvent de redonner du sens au travail, de renforcer les compétences relationnelles, d’incarner un leadership authentique et d’équilibrer vie professionnelle et personnelle.
  2. Le coaching d’équipe
    Destiné à une équipe ou un collectif de direction. Objectif : renforcer la cohésion, développer une vision partagée, améliorer la communication et créer des modes de fonctionnement favorisant à la fois la performance collective et la croissance individuelle.
  3. Le coaching d’organisation
    Il concerne les comités exécutifs, les comités de direction ou l’entreprise dans son ensemble. Objectif : concevoir de nouveaux processus organisationnels, développer des styles managériaux plus facilitateurs et incarner une culture d’entreprise en cohérence avec son état d’esprit.

4. Quels bénéfices attendre ?

Les bénéfices du coaching sont très positifs :

Le coaching agit comme un levier systémique : il transforme non seulement la personne accompagnée, mais aussi, par ricochet, son environnement professionnel et l’ensemble de l’organisation. Ainsi, on passe d’une logique de silo et de rivalité à une dynamique d’alliance et de coopération. Résultat : une performance renouvelée, qui nourrit à la fois le plaisir de travailler et la croissance collective.

5. Quelques chiffres

Pour plus de précision, selon une étude menée par l’ICF (Fédération Internationale de Coaching) :

6. Conclusion

Le coaching est un outil puissant pour aider les professionnels à optimiser leurs performances et à trouver des solutions aux difficultés rencontrées dans leur travail.

Le choix du coach est essentiel : il est recommandé de rencontrer plusieurs coachs avant de s’engager, afin d’identifier celui avec lequel la relation de confiance et d’affinité se construit naturellement. C’est ce lien qui donne toute sa force au processus d’accompagnement.

Pour conclure, je citerai Patrick Amar et Pierre Angel :
« Développer votre potentiel et de nouvelles compétences, dans un équilibre entre l’être et le faire, affirmer votre individualité tout en adhérant à une stratégie partagée, le coaching apporte des réponses à cette recherche. »

Jean-Philippe Louvel

Coach professionnel et formateur

Coaching systémique, individuel et collectif, des entreprises et des organisations

Recrutement : Les forces uniques des TPE/PME face aux grands groupes

Recrutement : Les forces uniques des TPE/PME face aux grands groupes

Recrutement : Les forces uniques des TPE/PME face aux grands groupes

Un article rédigé par Vanessa Reculard, adhérente du réseau Mieux Entreprendre et consultante RH pour TPE/PME.

Dans beaucoup de petites et moyennes entreprises (TPE/PME), le recrutement tourne au bras de fer perdu d’avance : impossible de rivaliser avec les salaires, les avantages ou la notoriété des grands groupes.

Et pourtant, c’est précisément en cessant de vouloir rivaliser que les TPE/PME trouvent leur avantage. Car elles disposent d’atouts uniques : proximité, authenticité, impact direct. Des leviers puissants, à condition d’être assumés et mis en avant.

1. Copier les grands groupes : l’impasse

Première erreur fréquente : calquer sa communication RH sur celle des grandes structures. Promesses génériques, annonces impersonnelles, jargon… Résultat : on attire peu et souvent mal.

Une TPE/PME gagne à jouer franc-jeu : préciser le rôle, montrer l’équipe, décrire le quotidien. Les candidats attendent cette transparence.

2. La clarté, arme secrète des TPE/PME

Inutile de vendre du rêve. Ce qui attire, c’est de savoir exactement ce que le poste implique et comment il s’inscrit dans le projet de l’entreprise. Dire la vérité, même si elle est moins “vendeuse”, attire moins de CV… mais de meilleurs CV. 

Et surtout, des candidats plus engagés, qui savent à quoi s’attendre et qui choisissent l’entreprise en connaissance de cause. Cela réduit les désillusions, limite les départs précoces et favorise une fidélité durable.

3. Les différences qui font la force

Ce que les grands groupes ne peuvent pas offrir, une TPE/PME le propose naturellement :

Ce qui semblait être une faiblesse “moins de moyens, moins de process” devient un atout dès qu’on l’assume.

Et c’est précisément ce qui crée de l’engagement : un collaborateur qui voit son utilité, qui a accès à la décision et dont le travail compte vraiment, reste et s’investit.

4. Miser sur la proximité plutôt que la masse

Une TPE/PME n’a pas besoin d’un flot de candidatures. Le bon profil peut se trouver dans le réseau local : partenaires, écoles du territoire, bouche-à-oreille.

Là où les grands groupes cherchent à industrialiser leurs recrutements, les petites entreprises ont intérêt à miser sur la proximité et les relations directes.

Avec cette approche, les recrutements sont souvent plus rapides, les candidats mieux ancrés dans le territoire et plus adaptés à la culture de l’entreprise. Trois conditions qui favorisent la stabilité et la fidélisation à long terme.

En résumé une TPE/PME n’a pas besoin de battre les grands groupes sur leur terrain. Elle doit au contraire capitaliser sur ses propres forces : clarté, proximité, polyvalence, impact. Des atouts durables, stratégiques et séduisants pour des candidats en quête de sens et d’authenticité.

À propos de l’autrice

Vanessa Reculard accompagne les dirigeant·es de TPE/PME à structurer leurs RH sans perdre ce qui fait leur force : proximité, authenticité et agilité.
Consultante RH indépendante et DRH à temps partagé, avec plus de 20 ans d’expérience, elle intervient sur le cycle complet : attirer, recruter, intégrer, fidéliser. Ses pratiques, reconnues par plusieurs trophées RSE, défendent une vision des RH simples, efficaces et accessibles.

Contrat d'énergie

Énergie : comment sécuriser ses contrats en période de volatilité ?

Énergie : comment sécuriser ses contrats en période de volatilité — avec l’impact de l’actualité mondiale et des choix politiques français

Un article rédigé par Pascal Chalot Amalia Energy, adhérent du réseau Mieux Entreprendre et courtier en énergie pour entreprises.

1. Un marché plus calme, mais encore fragile

Depuis le début de l’année 2025, les prix de l’énergie en Europe se sont nettement assagis.

  • Gaz naturel : le TTF évolue actuellement autour de 31–33 €/MWh, un niveau bien inférieur aux pics records atteints en 2022–2023. Cette détente est liée à des importations de GNL robustes, ainsi qu’à une demande mondiale moins soutenue qu’attendu, notamment en Asie.
  • Stocks européens : au cœur de l’été, les réserves de gaz sont déjà remplies à près de 80%, avec un objectif de 90% atteint de manière plus flexible grâce à un assouplissement réglementaire. Concrètement, les États membres peuvent désormais viser ce seuil jusqu’au 1er décembre, ce qui évite une panique estivale et des envolées de prix artificielles.
  • Électricité en France : la disponibilité du parc nucléaire s’est redressée, renforçant la sécurité d’approvisionnement et contribuant à un retour à des prix plus stables.

Ces signaux offrent une fenêtre de tir intéressante pour les entreprises. Mais attention : l’équilibre reste fragile, car le marché demeure sensible à la météo, aux tensions géopolitiques et aux opérations de maintenance industrielles.

2. Les facteurs mondiaux qui influencent vos factures

L’Europe reste fortement exposée aux dynamiques globales, en particulier sur le gaz et le pétrole.

  • Le rôle du GNL : les importations de gaz naturel liquéfié battent des records en Europe, notamment grâce à la baisse de la demande asiatique. L’Europe attire une part croissante des cargaisons, ce qui soulage son approvisionnement.
  • Les États-Unis : après une phase d’incertitude réglementaire, Washington a réaffirmé son soutien aux exportations de GNL. De nouvelles capacités et autorisations confortent leur rôle de fournisseur pivot pour l’Europe.
  • Les risques géopolitiques : les tensions au Moyen-Orient et la vulnérabilité du détroit d’Hormuz rappellent la dépendance des marchés aux grands chokepoints logistiques. Une perturbation majeure aurait un effet immédiat sur le pétrole et, par ricochet, sur le gaz et l’électricité en Europe.

Ce qu’il faut retenir : malgré une situation actuelle relativement stable, le système reste exposé à des chocs exogènes. La stratégie d’achat doit donc intégrer la possibilité de pics ponctuels.

3. Les choix politiques français et européens à intégrer

La politique énergétique française et européenne évolue rapidement, et cela modifie en profondeur la structure des contrats proposés aux entreprises.

  • Fin de l’ARENH : à partir de 2026, le dispositif qui permettait aux fournisseurs alternatifs d’accéder à l’électricité nucléaire historique à prix régulé disparaît. Il sera remplacé par un nouveau cadre nucléaire, basé sur un prix moyen cible autour de 70 €/MWh, avec des mécanismes de partage de revenus. Cela influencera directement les offres à long terme faites aux entreprises.
  • Fin des dispositifs de crise : le bouclier tarifaire et l’amortisseur électricité ont pris fin début 2025, réexposant les PME et ETI aux prix de marché.
  • Retour des accises : depuis février 2025, les taxes énergétiques (accises) sont revenues à leurs niveaux normaux, impactant directement le coût complet de la facture des entreprises.
  • Ouverture de capacités hydrauliques : EDF a dû mettre à disposition environ 6 GW de capacités hydrauliques à des tiers, augmentant la concurrence et la flexibilité du marché.
  • Réforme européenne du marché de l’électricité : elle consacre le rôle des contrats de long terme comme les PPA (Power Purchase Agreements) et les CfD (Contracts for Difference), tout en renforçant les mécanismes de capacité. Pour les entreprises, cela signifie davantage d’options pour sécuriser une partie de leur facture dans la durée.

4. Quand acheter ? Composer avec la saisonnalité et les règles de stockage

Les nouvelles règles européennes de stockage modifient la saisonnalité traditionnelle des marchés du gaz. Au lieu de pics systématiques à la fin du printemps et en été, la possibilité d’atteindre les 90 % de stock plus tard dans l’année permet un lissage de la demande et des prix.

Aujourd’hui, avec un gaz autour de 31 €/MWh et une électricité annuelle 2026 proche de 60 €/MWh, les conditions d’achat sont attractives. Pour autant, la stratégie la plus sûre reste d’échelonner ses achats dans le temps.

Conseil pratique : sécuriser une première tranche dès maintenant, puis compléter progressivement selon l’évolution du marché et les signaux de court terme (météo, tensions géopolitiques, annonces de production).

5. Les leviers contractuels à ne pas négliger

Pour sécuriser ses contrats dans un contexte encore incertain, plusieurs leviers s’offrent aux entreprises :

  1. Mixer fixe et indexé : une part fixe pour la visibilité budgétaire, une part indexée pour profiter d’éventuelles baisses.
  2. Acheter en tranches : répartir les volumes en plusieurs étapes, afin de lisser la volatilité et limiter le risque de mauvais timing.
  3. Négocier les clauses de volume : tolérances de consommation, pénalités de dépassement, flexibilité sur les jours chômés ou périodes d’arrêt.
  4. Définir des fenêtres de fixation : pour les offres indexées, prévoir des dates ou seuils automatiques de déclenchement.
  5. Explorer les PPA : ces contrats de long terme permettent de stabiliser une partie des coûts et d’améliorer l’empreinte carbone, mais nécessitent un cadrage précis des risques (profil, pénalités, garanties d’origine).
  6. Investir dans l’efficacité énergétique : modernisation des équipements, gestion technique du bâtiment, pilotage des consommations : souvent, le kilowattheure le plus rentable est celui que l’on ne consomme pas.
  7. Mettre en place une gouvernance interne : un comité énergie rassemblant direction financière, achats et exploitation permet de suivre les budgets, l’exposition résiduelle et les opportunités de couverture.

6. Check-list avant de signer

Avant de conclure un contrat, les entreprises doivent vérifier :

7. Ce que cela signifie pour une PME/ETI en 2025

Conclusion

L’année 2025 offre une accalmie bienvenue sur les marchés de l’énergie. Mais cette situation ne doit pas inciter les entreprises à l’attentisme. Les signaux mondiaux, les choix politiques français et européens et la fragilité des équilibres rappellent qu’un choc est toujours possible.

Sécuriser ses contrats, c’est combiner anticipation, diversification et gouvernance interne. C’est aussi transformer l’énergie, longtemps vue comme un simple poste de dépense, en véritable levier stratégique de compétitivité et de résilience.

Un article rédigé par Pascal Chalot Amalia Energy, adhérent du réseau Mieux Entreprendre et courtier en énergie pour entreprises.

Besoin d’accompagnement ?

viseul rse

Comment une entreprise peut mettre en place une bonne démarche RSE ?

Qu’est-ce que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne la démarche par laquelle une entreprise intègre, de manière volontaire, les préoccupations sociales, environnementales et économiques dans ses activités commerciales et dans ses relations avec ses différentes parties prenantes (salariés, clients, fournisseurs, investisseurs, territoires, etc.).

Cadrée par la Commission européenne et la norme internationale ISO 26000, la RSE vise à inscrire l’entreprise dans une logique de développement durable, en conciliant performance économique, respect de l’environnement et progrès social.

Pourquoi une entreprise doit-elle s’engager dans une démarche RSE ?

Face à des enjeux environnementaux, sociaux et économiques toujours plus importants, les entreprises ne peuvent plus se limiter à rechercher le profit. Elles doivent aussi démontrer leur engagement en faveur de l’intérêt général. Elles sont désormais attendues sur leur capacité à contribuer positivement à la société. C’est là qu’intervient la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Mais concrètement, pourquoi une entreprise devrait-elle s’engager dans cette voie ?

Voici les principales raisons :

1. Répondre aux attentes des parties prenantes

Clients, salariés, investisseurs, pouvoirs publics… : toutes ces parties prenantes attendent des entreprises qu’elles agissent de manière responsable. Une entreprise engagée dans une démarche RSE montre qu’elle prend en compte les enjeux sociétaux et environnementaux, ce qui renforce la confiance et la fidélité de ses partenaires.

2. Valoriser son image de marque

La RSE est un véritable levier de différenciation. Une entreprise responsable améliore sa réputation et son attractivité sur le marché. Elle est perçue comme plus éthique, plus humaine, plus moderne. Cette image positive peut devenir un avantage concurrentiel fort, notamment dans des secteurs où la confiance est essentielle.

3. Attirer et fidéliser les talents

Les nouvelles générations de salariés – en particulier les milléniaux et la génération Z – sont de plus en plus sensibles aux valeurs des entreprises. Ils cherchent à donner du sens à leur travail. Une politique RSE bien construite favorise l’engagement des collaborateurs, réduit le turnover et renforce le sentiment d’appartenance.

4. Réduire les risques

S’engager dans une démarche RSE permet à l’entreprise d’anticiper et de limiter certains risques : juridiques, environnementaux, sociaux ou réputationnels. En agissant de manière proactive, elle se met en conformité avec les réglementations, évite les scandales et préserve sa stabilité.

5. Innover de manière durable

La RSE stimule l’innovation. En intégrant les enjeux de durabilité dès la conception des produits ou services, l’entreprise développe des solutions plus efficaces, plus responsables et souvent mieux adaptées aux besoins émergents. Elle peut ainsi conquérir de nouveaux marchés et répondre aux attentes d’une clientèle en quête de sens.

6. Améliorer sa performance économique

Contrairement à une idée reçue, la RSE ne freine pas la rentabilité, bien au contraire. En optimisant l’utilisation des ressources, en réduisant les gaspillages et en améliorant les conditions de travail, elle contribue à une meilleure efficacité globale de l’entreprise. Sur le long terme, la performance économique et la performance responsable vont de pair.

Comment mettre en place une bonne démarche RSE

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est devenue un élément clé de la stratégie d’entreprise. Pour l’intégrer efficacement, plusieurs démarches et outils sont à votre disposition.

Faire appel à la CCI : un soutien pour structurer votre démarche RSE

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) jouent un rôle clé dans l’accompagnement des entreprises, grâce à leur connaissance approfondie des réalités économiques locales. Présentes sur plusieurs territoires, il est essentiel de faire appel à la CCI de votre région pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et adapté à votre environnement spécifique.

Si vous êtes par exemple basé à Saint-Ouen, il sera important de consulter la CCI de la Seine-Saint-Denis pour obtenir des conseils et des outils adaptés à vos besoins et à ceux du territoire.

L’accompagnement proposé par les CCI inclut :

  • Diagnostic RSE : Évaluation de vos pratiques actuelles pour identifier les axes d’amélioration.
  • Définition des priorités d’action : Aide à la définition des domaines prioritaires pour votre entreprise.
  • Conseils méthodologiques : Support pour élaborer un plan d’action adapté.
  • Ateliers collaboratifs : Séances pour sensibiliser et impliquer vos équipes.
  • Outils de suivi : Instruments pour évaluer l’impact et ajuster les actions en cours.

Utilisez le portail RSE

Le Portail RSE est une plateforme publique portée par l’Incubateur des Services Numériques de l’État, conçue pour accompagner les entreprises, notamment les TPE et PME, dans leur démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Son objectif est de centraliser des ressources fiables, pratiques et gratuites pour comprendre, évaluer et améliorer les pratiques RSE, autour de thématiques clés telles que l’environnement, le social, la gouvernance ou encore les achats responsables.

Le portail a pour ambition de créer un chemin pour :

  • Informer les entreprises sur les réglementations RSE qui leur sont applicables, via une simulation permettant d’identifier clairement leurs obligations ;
  • Piloter leurs déclarations extra-financières, soit en les remplissant directement sur la plateforme, soit en étant redirigées vers les services compétents ;
  • Faciliter le reporting extra-financier, grâce à des déclarations pré-remplies utilisant les données déjà détenues par l’administration, dans une logique de simplification administrative.

Faire appel à un expert

Il est également essentiel de faire appel à un expert avant de se lancer dans une démarche RSE. Cela permet d’avoir une vision claire des enjeux, de poser les bonnes bases et de structurer une stratégie alignée avec les valeurs et les objectifs de l’entreprise. Besoin d’un coup de pouce pour vous lancer en RSE ? Au sein de notre réseau, nous avons des adhérents experts dans ce domaine que vous pouvez contacter :

Horizon Dana : Une agence de conseil, formation et animation d’ateliers en RSE. Ils accompagnent une variété d’organisations (PME, écoles et institutions) dans la définition et la mise en œuvre d’une démarche RSE performante, en plaçant l’intelligence collective au cœur de leur approche. Sollicitez-votre session stratégique offerte et retrouvez leurs guides RSE sur www.horizon-dana.com

Studio reset : un studio de formation, spécialisé dans la création de formats engageants, immersifs et personnalisés, à destination des décideurs et de leurs équipes pour les accompagner dans l’intégration des enjeux environnementaux et sociaux dans leur stratégie et leurs pratiques. 

Odyssée du Colibri : Odyssée du Colibri accompagne les professionnels du chiffre (experts comptables, commissaires aux comptes) et les entreprises (direction financière, dirigeants) dans l’intégration de la durabilité en lien avec le métier, dans le but de développer des offres et de relier performance financière et extra-financière. En proposant des conseils stratégiques, des formations et du coaching, Odyssée du Colibri développe une approche collaborative pour faire évoluer les pratiques et donner du sens à l’action.

Consulter la Plateforme RSE de France Stratégie

La Plateforme RSE est un espace national de dialogue multi-acteurs et de construction collective de propositions, placé sous l’égide de France Stratégie.
Elle a pour vocation de promouvoir la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) à la fois :

  • Par l’appui aux politiques publiques en matière de développement durable et de responsabilité,
  • Et par le soutien aux initiatives volontaires portées par les acteurs économiques, sociaux et associatifs.

La plateforme joue également un rôle clé dans :

  • La valorisation des pratiques exemplaires,
  • La concertation entre parties prenantes, en amont ou en accompagnement des négociations de normes internationales liées à la RSE.